Direct Energie et Arkea-Samsic seront le 6 juillet au départ de Bruxelles, Vital Concept restera sur la touche: les deux dernières cartes d'invitation du Tour de France 2019 ont été attribuées vendredi par les organisateurs aux mêmes équipes que l'année passée.
Vital Concept, qui espérait faire ses débuts dans la plus grande course du monde pour sa deuxième année d'existence, devra attendre. L'équipe de Jérôme Pineau sera présente, en revanche, dans le peloton du Dauphiné, au mois de juin.
Les responsables d'ASO, qui organisent le Tour, ont respecté la règle qu'ils avaient demandé à l'Union cycliste internationale (UCI). Ils ont gardé le peloton de 22 équipes – 18 qualifiées d'office, 4 invitées – et ont rejeté l'hypothèse d'une 23e formation qui avait été évoquée ici et là, notamment par Jérôme Pineau.
«Il faut savoir qu'en cinq ans, le nombre d'aménagements routiers sur les routes du Tour a doublé», a expliqué à l'AFP le directeur du Tour Christian Prudhomme. «Nous avons voulu cette règle pour des raisons d'attractivité mais aussi de sécurité. On va être cohérents avec nous-mêmes, on ne va pas demander une dérogation à l'UCI pour une 23e équipe alors qu'avec l'association des organisateurs, on s'est battu pendant des années pour qu'il y ait moins de coureurs au départ.»
Cette éventualité écartée, le choix s'est fait entre Arkea-Samsic et Vital Concept dès lors que la sélection de Direct Energie, l'équipe de Jean-René Bernaudeau qui s'est souvent illustrée sur le Tour (Thomas Voeckler, Sylvain Chavanel), ne faisait guère de doute.
L'arrivée probable de Total (désormais propriétaire de Direct Energie) dans l'appellation de l'équipe a-t-elle pesé ? «Ce qui joue pour Direct Energie, ce sont les résultats de l'équipe, avec Lilian Calmejane, Niki Terpstra, Jonathan Hivert, et son passé, les dix-neuf années de Jean-René Bernaudeau», a répondu Christian Prudhomme.
La décision pour le dernier billet qualificatif ne s'est pas faite sur le terrain puisqu'aucune des deux formations en lice n'a marqué de points durant Paris-Nice.
«On n'a pas eu d'enseignement, il y a eu une sorte de statu quo», a reconnu le directeur du Tour qui a privilégié le passé récent, les performances étincelantes de Warren Barguil dans le Tour 2017.