La star de l'athlétisme russe Sergey Shubenkov a affirmé jeudi ne s'être «jamais» dopé, en démentant des informations diffusées la veille par des médias russes selon lesquelles il aurait été testé positif à un diurétique.
«Tout au long de ma carrière, je n'ai jamais utilisé de substances interdites, je n'ai jamais trompé personne», a écrit le champion du monde 2015 et vice-champion du monde 2017 et 2019 du 110 m haies sur son compte Instagram.
Plusieurs médias russes ont rapporté mercredi en citant des sources anonymes que Shubenkov, l'un des athlètes russes autorisés à concourir sous bannière neutre aux Jeux olympiques de Tokyo, aurait été testé positif au furosémide, un agent masquant interdit par l'Agence mondiale antidopage (AMA).
«C'est du mensonge impudent inventé par une 'source' sans nom !», a réagi jeudi le hurdler, en déplorant que les médias se soient empressés de le diffuser «sans même vérifier d'où cela venait».
Il ajoute avoir reçu récemment une lettre de la part de Athletics Integrity Unit (AIU), structure indépendante qui s'occupe des questions de dopage dans l'athlétisme.
Mais cette lettre «confidentielle» n'a rien à voir avec une suspension, a assuré l'athlète âgé de 30 ans dont le nom ne figurait pas jeudi sur la liste des sportifs suspendus, disponible sur le site de l'AIU.
Impliquée depuis des années dans un vaste scandale de tricheries à répétition, la Russie a été exclue en décembre pour deux ans des grandes compétitions internationales par le Tribunal arbitral du sport, qui a réduit de moitié la durée de la suspension qui avait été fixée à quatre ans par l'AMA en décembre 2019.
Néanmoins, les sportifs russes peuvent concourir sous bannière neutre s'ils n'ont jamais été convaincus de dopage.
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