Miraculé "Encore une fois, je ne peux pas y croire" - Il survit à deux tragédies

Grégoire Galley

3.3.2021

Après avoir survécu à la tragédie de Chapecoense en 2016, Edwin Tumiri a échappé de justesse à un nouveau drame mardi.

Edwin Tumiri a survécu à deux tragédies.
Edwin Tumiri a survécu à deux tragédies.
Keystone

L’accident d’avion survenu le 28 novembre 2016 avait décimé l’équipe brésilienne de football de Chapecoense qui se rendait à Medellin en Colombie pour y disputer la finale du match aller de la Copa Sudamericana. 71 personnes, dont 19 membres de l’équipe, avaient perdu la vie dans ce drame. Seuls 6 survivants avaient été retrouvés sur le site du crash. Parmi eux, un auxiliaire aérien bolivien dénommé Edwin Tumiri.

Ce dernier a frôlé une nouvelle fois la mort mardi dans un accident de bus dans la ville d’Ivirgarzama en Bolivie. Ce drame a provoqué la mort de 21 personnes. Miraculé, le Bolivien fait partie des 30 chanceux qui ont échappé au pire.

Le véhicule serait sorti de la route avant de s’écraser au fond d’un ravin. "Le bus roulait quand je me suis cogné contre le siège avant. Je savais que nous allions nous écraser parce que nous roulions à grande vitesse. J’ai continué à m’accrocher jusqu’à ce que nous touchions le sol. Ensuite, j’ai rampé et je me suis assis. J’avais mal au genou mais je me suis dit "encore une fois, je ne peux pas y croire". Puis, les secours sont arrivés pour nous sauver. Je n’étais pas inconscient", a détaillé Edwin Tumiri dans les médias locaux.

Contactée par le quotidien sportif argentin « Olé », la sœur du miraculé ne pouvait que remercier Dieu pour avoir sauvé une nouvelle fois la vie de son frère : "Les secours m’ont appelé à dix heures et m’ont dit qu’il était dans le bus accidenté. Ils m’ont dit que son état était stable et qu’il avait été admis à l’hôpital. Je lui ai déjà parlé et il m’a dit qu’il se sentait bien malgré une blessure au genou. Je reste tranquille, je sais que notre Père Créateur a du pouvoir. Il a protégé mon frère. Je remercie le Seigneur." Edwin Tumiri a décidément une bonne étoile.