Gymnastique Giulia Steingruber: "Mon prochain objectif est Tokyo 2020"

ATS

25.9.2018

Giulia Steingruber est sur le bon chemin, après sa rupture du ligament croisé début juillet. Le choc passé, elle est motivée pour les prochaines échéances.

Giulia Steingruber se remet gentiment de sa rupture du ligament croisé contractée début juillet.
Giulia Steingruber se remet gentiment de sa rupture du ligament croisé contractée début juillet.
Keystone

"Mon prochain objectif: Tokyo 2020". C'est ainsi que Giulia Steingruber accueille les visiteurs sur son site internet. La Saint-Galloise de 24 ans l'affirme, malgré sa grosse blessure. "L'envie est là", a-t-elle assuré mardi à Macolin, pour sa première rencontre avec les médias depuis sa mésaventure du 7 juillet.

Ce jour-là, elle ne s'est pas relevée d'un double salto arrière. "J'étais d'abord en état de choc. Puis, j'ai dû rapidement l'accepter." Dix jours après, elle a été opérée à Berne. Après une semaine passée à l'hôpital puis une autre à la maison, elle a pu retourner au centre d'entraînement de Macolin.

Steingruber se dit contente de ses progrès: "La rééducation se passe vraiment très bien. Je suis sur le bon chemin, je suis confiante pour la suite." Dans deux semaines, Steingruber a rendez-vous chez le médecin. Elle espère y recevoir le feu vert pour retrouver les barres et la poutre.

«Toujours ma passion»

"La première grosse échéance sera pour janvier, lorsque cela fera six mois après ma blessure. J'espère alors pouvoir faire mes premiers sauts", précise celle qui a été médaillée de bronze de saut aux Jeux olympiques de Rio. En avril, elle devrait pouvoir reprendre complètement l'entraînement. Elle espère pouvoir faire son retour à la compétition l'été prochain. Son (premier) gros objectif est fixé pour les Championnats du monde de Stuttgart en octobre 2019.

A-t-elle pensé à arrêter? "La gymnastique est toujours ma passion, et c'est bien ce qui compte", répond-elle malgré des premières semaines compliquées. En ce moment, Steingruber consacre beaucoup de temps à l'école. Elle passera sa maturité en février. "C'est bon pour la tête. Mais je serai heureuse lorsque je pourrai m'entraîner davantage", affirme la quintuple championne d'Europe.

Consciente qu'il lui faudra de la patience avant de retrouver son meilleur niveau, Steingruber ne voit pour autant pas plus loin que Tokyo 2020. Même si les championnats d'Europe auront lieu à Bâle l'année d'après. "Ce serait vraiment super d'y être, mais je ne veux pas me décider tout de suite", tempère-t-elle. Le chemin est encore long.

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