Après trois semaines de course, Alan Roura va bientôt quitter l'océan Atlantique. Mais avant de bénéficier des premières dépressions australes, le Genevois a connu une petite frayeur avec une avarie mineure.
L'Atlantique s'est révélé particulièrement clément tant du point de vue météorologique qu'au niveau des ennuis techniques. Avant ce samedi et une première galère. Le navigateur genevois a informé son équipe à terre d’une importante fuite d’huile au niveau de son vérin de quille bâbord. La faute à un joint qui a créé une petite marée noire à bord de son bateau La Fabrique.
Après plus de trois heures d'efforts, Roura a pu reprendre sa route, soulagé : «C’est la première fois que je me sens impuissant face à un problème technique. Je ne souhaite à personne de baigner comme ça dans l’huile, à se faire rouler au fond du bateau... J’étais en pleurs tellement j’étais content d’avoir réussi.»
En fin de premier peloton, Roura va essayer de rester dans ce groupe pour franchir le cap de Bonne Espérance avant de filer dans l'océan Indien. Il pointe au 18e rang à un peu plus de 1000 milles de la tête.
Dimanche matin, Charlie Dalin était toujours en tête entre les 40es Rugissants et les 50es Hurlants, suivi de Thomas Ruyant, qui a légèrement réduit son retard, alors que Kevin Escoffier a pris la 3e place.
Le leader, skipper d'Apivia, participe à sa toute première course autour du monde en solitaire. Il est toujours suivi par Thomas Ruyant (LinkedOut), mais ce dernier a réduit à 281 milles nautiques (519 km) son retard, soit dix milles de moins par rapport au pointage de la veille.
Kevin Escoffier, à la barre de PRB, a de son côté ravi la troisième place au doyen de la course, Jean Le Cam (Yes we Cam!).