Doublé slovène à Neuchâtel! Jan Tratnik a remporté le prologue du Tour de Romandie devant son compatriote Primoz Roglic et le Suisse Tom Bohli. Le St-Gallois a ainsi volé la vedette à Stefan Küng, seulement 7e. Le coureur de la FDJ n'était pas abattu pour autant à l'heure de l'interview.
Stefan Küng, dans quel état d'esprit êtes-vous après ce prologue?
"Je ne suis pas trop déçu car j'ai tout donné. J'ai senti qu'il me manquait la petite dose d'explosivité supplémentaire nécessaire pour gagner. Je sors d'une longue saison de classiques. Je me suis trouvé de mieux en mieux lors des derniers entraînements, mais je sentais toutefois qu'il y avait encore un peu 'des bouchons dans les tuyaux'. Après ces efforts violents, c'est bon, les 'tuyaux' sont nettoyés: je suis prêt pour la semaine!"
Du coup, quels seront vos objectifs ces prochains jours?
"Il reste quatre étapes en ligne et le chrono du dernier jour, c'est-à-dire cinq opportunités pour moi d'aller chercher une victoire."
Chose que vous n'avez pas réussi à faire ici à Neuchâtel. Comment était le parcours de ce prologue?
"Il y avait beaucoup de difficultés avec tous les virages, les deux petites bosses, le secteur pavés... Ce prologue est passé tellement vite que je n'ai même pas eu le temps de réfléchir. C'était un joli parcours, avec une bonne météo."
Ce qui n'avait pas été le cas lors de vos deux succès à Fribourg (2015) et à Bulle (2017). Votre relation avec la Boucle romande est-elle spéciale?
"J'ai effectivement beaucoup de bons souvenirs sur le Tour de Romandie. Il y a encore cinq étapes pour tenter d'en créer des nouveaux. La première étape n'est à priori pas idéale pour essayer de partir en échappée. Après, le temps devrait changer. Les conditions devraient devenir froides, pluvieuses voire même neigeuses. Dès qu'il fera ce temps, je pourrai m'exprimer..."
Plus globalement, vous avez rejoint la FDJ en début de saison. Comment s'est déroulée votre acclimatation?
"Cela s'est vraiment bien passé. Je me sens déjà comme à la maison. L'année dernière, je voulais un changement et je l'ai obtenu. Je pense avoir réalisé le bon choix. A la FDJ, j'ai tout pour pouvoir performer. C'est une bonne chose. Les dirigeants m'accordent leur totale confiance, comme sur la saison de classiques. Ils ont pu voir chez moi une certaine progression après chaque course. J'aimerais dorénavant les remercier avec de gros résultats. Mais je pense que la suite s'annonce bien."
Votre nouvelle formation vous a également engagé pour vos qualités de rouleur lors des chronos. Quel rôle jouez-vous au sein de la FDJ?
"Je transmets mon expérience à mes coéquipiers en vue de ces exercices particuliers. Nous voulons également encore davantage nous investir sur les chronos par équipes."
