Le gouvernement italien a adopté in extremis mardi un décret garantissant l'autonomie du Comité olympique italien (Coni), à la veille d'une réunion du CIO où devaient être discutées d'éventuelles sanctions contre le pays. Celles-ci auraient pu aller jusqu'à une exclusion des Jeux olympiques.
«Le Conseil des ministres a approuvé le décret contenant les normes qui garantissent l'autonomie du Coni. La parole est désormais au Parlement», qui doit encore valider ces dispositions, a déclaré le ministre des Sports Vincenzo Spadafora. Ce décret a été approuvé peu avant la démission prévue du gouvernement Conte.
L'Italie est depuis deux ans dans le collimateur du CIO, qui a plusieurs fois mis en garde Rome face aux risques d'ingérence gouvernementale dans la gestion du Coni. Les sanctions possibles, mais qui semblent désormais moins probables, peuvent aller jusqu'à la suspension du comité italien ainsi que l'exclusion du pays des Jeux olympiques, et donc à l'obligation pour les athlètes azzurri de concourir sous un drapeau neutre et sans leur hymne.
«Au regard de la longue et glorieuse histoire sportive et démocratique de notre pays, il était improbable que l'Italie soit si durement sanctionnée demain (mercredi), mais la décision d'aujourd'hui dissipe tous les doutes et résout le problème de l'indépendance du Coni», a estimé le ministre Spadafora.
L'instance dirigeante du sport mondial, très sourcilleuse sur l'indépendance des comités olympiques nationaux, un élément clé de sa Charte olympique, avait demandé à l'exécutif italien de remédier à plusieurs problèmes qui mettent en cause l'autonomie du comité italien.
Retour à la page d'accueilRetour au sport