Voile La Coupe «reste une vraie course technologique»

gma, ats

18.9.2023 - 13:40

La préparation à la Coupe de l'America 2024 bat déjà son plein au sein de la team Alinghi Red Bull Racing. En parallèle à l'apprentissage effectué sur les AC40, les 14 potentiels membres d'équipage – 7 dans le Driving Group, 7 dans le Power Group – travaillent aussi sur un «vieil» AC75 racheté à la Team New Zealand.

Ce qui attend Alinghi Red Bull Racing avant la Coupe de l'America 2024

Ce qui attend Alinghi Red Bull Racing avant la Coupe de l'America 2024

Il reste un an avant la 37e édition de la Coupe de l'America, à laquelle prendra part le défi suisse Alinghi Red Bull Racing.

18.09.2023

Keystone-SDA, gma, ats

«C'est une chance d'avoir deux AC 40, on peut changer d'équipage du jour au lendemain», note Yves Detrey, membre du Driving Group. «On a de longs mois de tests pour trouver la meilleure équipe, la meilleure cohésion possible», afin d'être prêts dès que l'AC75 qui sera utilisé pour la Coupe de l'America sera livré.

«Notre bateau de course se construit en ce moment à Ecublens, l'objectif est qu'il soit livré à l'été 2024», souligne Pierre-Yves Jorand, co-directeur du projet. Mais n'est-ce pas trop tard? «On veut le bateau quelques mois avant la Coupe pour le fiabiliser, l'améliorer. Mais pas trop tôt, car on manquerait alors de précieuses heures de recherche, de développement et de design», répond-il.

«Pour ce bateau, c'est une vraie course technologique. L'ensemble du design team travaille d'arrache-pied pour mettre les ingrédients les plus performants à son bord», poursuit-il, précisant que le bateau de course sera testé pour la première fois en compétition en août 2024 à Barcelone lors d'une troisième régate préliminaire.

«Un certain génie individuel»

En attendant, et alors que seuls les membres du Driving Group – qui règlent voiles et foils – ont leur place sur l'AC40, ceux du Power Groupe – qui génère l'énergie et dans lequel figurent l'ancien cycliste sur piste Théry Schir ou les ex-rameurs Barnabé Delarze et Augustin Maillefer – oeuvrent sur l'AC75 ou en salle de force. Dans l'ombre, comme la majorité des personnes impliquées dans ce projet.

«On a une équipe magnifique, avec de jeunes talents qui ne demandent qu'à progresser. On sait que nos marins seront parfaits au final. Mais la Coupe a toujours été une histoire de vitesse du bateau. L'ultime différence se fera grâce à un petit plus technologique qui nous permettra d'être les plus rapides», glisse-t-il.

«On a des personnes très créatives dans la design team, beaucoup d'expérience dans les bureaux, dans le chantier. Ce mélange fonctionne bien. Ce qui compte, c'est l'équipe. On demande un certain génie individuel que tout le monde doit amener au quotidien, mais en faveur de la collectivité et de l'équipe», conclut-il.