24 pays disputeront dès mardi l'Euro dames de volleyball. Le tour préliminaire aura lieu en Italie, Allemagne, Estonie et Belgique. Florence et Bruxelles accueilleront les matches à élimination directe, la finale et le match pour le bronze ayant lieu dans la capitale belge.
L'Italie est la championne d'Europe en titre. Elle devra se méfier notamment de la Serbie et de la Turquie si elle entend encore décrocher l'or. La Suisse participera au tournoi grâce à l'exclusion de la Russie en raison de la guerre en Ukraine et de son classement de meilleur troisième des groupes de qualification. Ce sera la troisième participation consécutive pour les Suissesses.
Comme en 2019 et 2021, elles arrivent en position d'outsiders. Leur objectif idéal serait d'atteindre pour la première fois les 8es de finale. Pour y parvenir, la Suisse devra laisser derrière elle deux équipes dans le groupe B. Sur le papier, la sélection de Swiss Volley est la plus faible, elle qui figure au 28e rang de la hiérarchie européenne.
Ses adversaires seront l'Italie (3), la Bulgarie (8), la Croatie (13), la Bosnie-Herzégovine (17) et la Roumanie (19). Les cinq rencontres des Suissesses auront lieu en huit jours à Monza et Turin. Elles entameront la compétition mercredi 16 août à 18h00 contre la Bosnie-Herzégovine.
L'équipe se prépare depuis le mois de juin. Huit des 14 joueuses retenues ont déjà participé à une phase finale de l'Euro. Les meilleurs atouts suisses seront une fois encore Maja Storck et Laura Künzler, qui évoluent toutes deux à l'étranger et qui disposent d'une grande expérience.
Lauren Bertolacci espère faire mieux que ses prédécesseurs Timo Lippuner (2019) et Saskia van Hintum (2021) et parvenir à mener ses protégées dans les matches à élimination directe. L'Australienne, qui a mené Neuchâtel UC à quatre titres nationaux consécutifs, est considérée comme une excellente formatrice qui ne rechigne pas à innover.