27.07.2021, 09:11
27.07.2021, 10:15
ATS
Le troisième ligne des All Blacks Shannon Frizell a perdu sa place dans le groupe pour le premier test contre l'Australie le 7 août après avoir comparu mardi devant un tribunal, accusé d'agressions début mai dans une boîte de nuit de Dunedin (sud).
Frizell, qui a déjà joué 15 test-matches avec la Nouvelle-Zélande, évolue en club sous le maillot des Otago Highlanders, basés à Dunedin. Il a été accusé d'agression sur deux femmes le 9 mai dernier.
À la suite de sa comparution devant le tribunal, la Fédération néo-zélandaise de rugby à XV (NZR) a organisé une audition pour mauvaise conduite qui a abouti à la suspension de Frizell pour deux matches, dont un rétroactif.
La NZR a en effet tenu compte du fait que Frizell avait déjà manqué un match des Highlanders en Super Rugby après l'incident. Le joueur ratera donc également le premier test de la Bledisloe Cup contre les Wallabies à Auckland le 7 août.
«Nous sommes déçus de cet incident et des accusations d'agression qui ont suivi pour Shannon. Compte tenu de la gravité de cet incident, nous avons estimé qu'une suspension de deux matches était justifiée», a déclaré Chris Lendrum, responsable du rugby professionnel et des performances de la NZR.
Affaire ajournée
L'affaire a été ajournée jusqu'en septembre afin que Frizell puisse remplir les conditions de la déjudiciarisation, un système utilisé par la police néo-zélandaise pour aider les délinquants primaires à éviter une condamnation.
Pour bénéficier de la déjudiciarisation, l'accusé doit accepter sa responsabilité. La police fixe alors des conditions pouvant inclure une lettre d'excuses à la victime et une compensation.
À l'extérieur du tribunal, Frizell, 27 ans, a présenté ses excuses aux victimes et déclaré qu'il allait essayer de faire tout ce qu'il peut «pour rétablir la confiance des gens» en lui.
«J'ai déjà mis en place un plan avec des conseillers pour m'aider à aborder les domaines sur lesquels je veux travailler», a-t-il ajouté.