Giro Un parcours tracé pour les baroudeurs et les sprinters

ATS

16.5.2022 - 14:33

Baroudeurs et sprinters sont à la fête dans la deuxième des trois semaines de course du Tour d'Italie, qui s'est reposé lundi à Pescara avant de repartir le long de l'Adriatique.

Arnaud Démare s'imposera t-il à nouveau cette semaine ?
Arnaud Démare s'imposera t-il à nouveau cette semaine ?
KEYSTONE/AP/Massimo Paolone

Mercredi: pour les sprinters

La 10e étape, longue de 196 kilomètres entre Pescara et Jesi, s'annonce ouverte mardi avec une montée pour puncheurs à l'entrée des 10 derniers kilomètres et un final en faux-plat montant. En revanche, le parcours du lendemain présente un profil rigoureusement plat, de Santarcangelo di Romagna et Reggio Emilia.

Les premiers sprints massifs du Giro ont tourné à l'avantage du Britannique Mark Cavendish et surtout d'Arnaud Démare, le Français vainqueur à deux reprises en Sicile puis en Calabre. Un «tris» est-il possible malgré la concurrence et la présence de l'Australien Caleb Ewan encore en quête de succès?

Jeudi: l'étape des Apennins

De Parme à Gênes, la route de la plus longue étape du Giro (204 km) franchit la chaîne des Apennins et comporte plusieurs montées et descentes qui peuvent s'avérer piégeuses en cas de relâchement. Pour les candidats à l'échappée, c'est le jour idéal malgré les 30 derniers kilomètres relativement plats et un court passage sur l'autoroute à l'entrée de Gênes.

Le lendemain, la 13e étape, sensiblement plus courte (150 km) et moins accidentée, rend hommage à Sanremo, cité du cyclisme et ville-départ cette fois. L'arrivée est jugée au pied des Alpes piémontaises, à Cuneo, où l'hypothèse d'un sprint est crédible.

Un week-end plus musclé

Les organisateurs ont prévu un week-end musclé à défaut des cols historiques du Giro. Samedi, l'étape se veut intense (147 km) et comporte deux montées des deux difficultés jouxtant Turin, le colle della Maddalena (3,5 km à 8,1 %) et surtout la colline de Superga (5 km à 8,6 %), avant l'arrivée jugée en ville.

La 15e étape, dimanche, grimpe en revanche dans le val d'Aoste pour rejoindre Cogne. Deux ascensions classées en première catégorie (Pila-Les Fleurs, puis Verrogne) précèdent la montée finale, très longue (22,4 km) mais roulante (4,3 % de pente moyenne) et peu propice sur le papier à une sélection entre les meilleurs du classement général.