Le Tour de France Femmes débute dimanche à Clermont-Ferrand le jour où la Grande Boucle masculine prendra fin sur les Champs-Elysées à Paris. Les coureuses vont batailler durant une semaine, avec notamment une arrivée au sommet du mythique col du Tourmalet.
Quatre étapes de plat, deux vallonnées, une de montagne et, en guise de conclusion, un contre-la-montre individuel à Pau dimanche 30 juillet: le menu est équilibré, mais copieux. L'arrivée au sommet du Tourmalet le samedi 29 constituera sans doute l'étape reine, surtout que le peloton aura auparavant gravi le col d'Aspin.
Reusser visera le chrono de Pau
Côté suisse, Marlen Reusser se réjouit de la présence au programme d'un contre-la-montre. Sur les 22 km à Pau, la Bernoise, spécialiste de l'exercice solitaire, aura sans doute un rôle à jouer. La vice-championne olympique aura comme mission première d'aider sa coéquipière néerlandaise Demi Vollering, 2e l'an passé. Mais elle pourra aussi peut-être tenter sa chance dans une échappée, comme en 2022 quand elle avait remporté la 4e étape, avant d'abandonner deux jours plus tard après une chute.
Deux autres Suissesses sont annoncées au départ, Elena Hartman et Elise Chabbey. La Genevoise avait pris la 11e place lors de l'édition précédente. Au total, le peloton sera riche de 154 cyclistes réparties dans 22 équipes.
Van Vleuten, qui d'autre?
Annemiek van Vleuten (40 ans) est la principale favorite. La Néerlandaise, qui a tout gagné dans sa carrière dont le Tour 2022, dispute sa dernière saison. Elle est en forme, comme l'a montré son récent succès dans le Tour d'Italie.
La concurrence viendra de sa compatriote Vollering, qui fait une très belle saison. La Polonaise Kasia Niewiadoma et l'Italienne Elisa Longo Borghini espèrent aussi jouer les premiers rôles.
dom, ats