Les organisateurs de Paris-Roubaix ont remis à niveau les primes allouées aux concurrentes de la deuxième édition par rapport à la course des hommes. La lauréate de l'épreuve féminine recevra samedi 20'000 euros, contre 30'000 pour le vainqueur chez les messieurs.
La prime versée à la gagnante est donc multipliée par treize. La Britannique Lizzie Deignan, victorieuse de la première édition en octobre dernier, avait simplement reçu 1535 euros. La dotation totale atteindra 50'000 euros, à mettre en parallèle avec les 90'000 euros de la course masculine dimanche.
«En 2021, nous nous étions basés sur le barème des prix de l'Union cycliste internationale pour les courses, au même niveau que le Tour des Flandres», a expliqué Franck Perque, le responsable de Paris-Roubaix Femmes, lors de la présentation de la course à Denain. «Le barème est resté le même mais nous avons décidé de l'augmenter».
Face aux critiques qui avaient déferlé sur les organisateurs en raison de la modicité des prix, la société organisatrice ASO a souligné «être dans une logique économique pour installer la course de façon pérenne».
Paris-Roubaix rejoint ainsi le Tour des Flandres, dont la lauréate a reçu cette année une somme équivalente (20'000 euros), de surcroît identique à celle du vainqueur de la course des hommes. Dimanche dernier, la classique néerlandaise Amstel Gold Race a choisi aussi d'aligner à parité les prix pour les courses hommes et les femmes, à un niveau toutefois inférieur (16'000 euros pour les vainqueurs).