Malgré une situation tendue pour les clubs de LNA en raison de la pandémie de COVID-19, les Starwings assurent qu'ils seront là pour l'exercice 20-21. Les salaires ne dépasseront pas 3500 francs.
La demande de relégation volontaire de Swiss Central en LNB a fait craindre le pire, mais le club lucernois tirait le diable par la queue depuis plusieurs années déjà. Le directeur de Swiss Basketball Erik Lehmann expliquait la semaine passée qu'il estimait devoir composer avec une ligue de huit ou dix clubs la saison prochaine.
En tous les cas du côté des Starwings, on se veut rassurant. «Vous n'avez pas à vous inquiéter pour nous, lance le vice-président Pascal Donati. Nos finances sont saines.» Les sponsors du club bâlois n'ont pas trop souffert de la crise et les rentrées d'argent pour l'année sont garanties.
A Birsfelden, on ne va pas faire de folies. Les joueurs vont toucher entre 1100 et 1700 francs par mois et les étrangers toucheront le salaire minimum de 3500 francs par mois. On est loin de certains clubs de pointe pouvant offrir des émoluments jusqu'à 10'000 francs. «Nous voulons des joueurs qui font autre chose que du sport et qui ne restent pas sans rien à 34 ans», explique Donati. Pour la saison à venir, par exemple, un joueur de Küsnacht va passer aux Starwings et poursuivre ses études dans une haute école. Pas question donc de voir comme à Genève la signature de trois internationaux suisses et d'un nouvel entraîneur.
Les Bâlois ont repris l'entraînement mercredi. L'équipe est bouclée aux deux tiers. La saison est toujours planifiée pour recommencer au début du mois d'octobre mais Donati fait partie des sceptiques et de ceux qui s'attendent à une deuxième vague. Il plaide donc pour un retour en janvier en laissant tomber le tour intermédiaire et en réduisant le nombre de joueurs étrangers.
Ce qui est sûr, c'est que les Starwings seront là et qu'ils seront les seuls représentants alémaniques. Parmi les clubs en danger, Vevey a connu des soucis financiers ces dernières années et les deux organisations tessinoises Lugano et Massagno vont devoir lutter avec une économie tessinoise durement touchée.