L'Italien Marcell Jacobs, champion olympique 2021 du 100 m, a mis fin à sa collaboration avec Paolo Camossi. Celui-ci est l'entraîneur qui l'a conduit au sommet de la discipline reine de l'athlétisme.
«Nous avons écrit ensemble l'histoire de l'athlétisme, italien et mondial. Nous avons vécu ensemble des moments très forts, mais dans la vie, il y a des cycles et nous parvenus à la conclusion que le moment était venu de prendre des chemins différents», a confié Jacobs à la Gazzetta dello Sport.
Changement total
«J'ai compris que j'avais besoin d'un changement total, aussi au niveau de la motivation. Je veux m'entraîner dans un nouvel endroit, trouver des athlètes avec qui m'entraîner, qui me poussent et qui m'aident dans les moments les plus exigeants de la préparation hivernale», a-t-il poursuivi.
Sous la direction de Camossi, un ancien triple sauteur sacré champion du monde en salle en 2001, Jacobs – né au Texas d'un père américain qui a rapidement disparu de sa vie et d'une mère italienne – a fait sensation à Tokyo. Il est devenu champion olympique du 100 m et du relais 4x100 m.
Depuis, il est devenu champion du monde du 60 m en 2022 et champion d'Europe du 100 m la même année. Mais il a surtout connu deux saisons émaillées de problèmes musculaires et de déceptions, comme son élimination en demi-finales des Mondiaux 2023 le mois dernier à Budapest.
Beaucoup d'idées
Jacobs, qui aura 29 ans le 26 septembre, n'a pas encore identifié son nouvel entraîneur et son nouveau camp de base, puisqu'il est acquis qu'il quittera Rome. «J'ai beaucoup d'idées, il ne reste plus qu'à les concrétiser», a-t-il expliqué, laissant la porte ouverte à un départ à l'étranger.
«Je cherche un mode de travail qui me permette de conserver la condition physique parfaite, avec de la mobilité, du stretching et des exercices de prévention pour éviter les pépins et problèmes», a-t-il ajouté. «C'est un nouveau départ pour retrouver le Marcell de Tokyo», a espéré Jacobs. «L'objectif pour la saison prochaine est de me sentir bien: si je suis en bonne santé, je peux courir vite et personne lors de deux derniers championnats du monde n'a couru plus vite que mes 9''80 (en finale) de Tokyo», a-t-il conclu.