À la veille de son grand objectif, Rohan Dennis a mystérieusement quitté le Tour de France jeudi sur la route de Bagnères-de-Bigorre. Pire, l'Australien a même disparu des radars l'espace de quelques minutes!
Rohan Dennis a quitté jeudi le Tour de France de manière extrêmement surprenante. L'Australien a mis pied à terre juste après la zone de ravitaillement, avant l’entame du col de Peyresourde. Mais, auparavant, le coureur de la Bahrein-Merida avait complètement disparu des radars, semant une certaine inquiétude lorsque ni Radio Tour ni son équipe ne savaient où il pouvait bien se trouver.
D'ailleurs, dans le courant de cette étape menant les cyclistes à Bagnères-de-Bigorre, l'équipe Bahrein-Merida a livré un message plutôt étrange sur son compte Twitter. "Notre priorité est le bien-être de tous les coureurs. Nous allons donc lancer une enquête immédiate, mais nous ne ferons aucun commentaire avant d’avoir déterminé ce qui est arrivé à Rohan Dennis." Le mystère était alors total.
La surprise pour tout le monde
Gorazd Stangelj, directeur sportif de l'équipe bahreïnie, n'était pas beaucoup plus clair. "Nous avons vu Dennis sur le bord de la route, il ne voulait pas parler. Nous pensions qu’il continuerait. Cet abandon est un choc pour nous aussi. Nous sommes tout aussi surpris que vous, nous sommes même déçus parce que nous nous attendions à une grande performance de sa part demain."
Et oui, car l'Australien avait comme grand objectif le contre-la-montre de Pau qui a lieu ce vendredi. De quoi rendre son abandon encore plus surprenant...
Les premières images de l'abandon de Rohan Dennis:
Selon France Televisions, Dennis se serait en fait pris de bec avec l'un de ses directeurs sportifs et aurait fini par claquer la porte. Cette histoire n'en est certainement pas à son dénouement. On en saura certainement plus dans le courant de cette "Grande Boucle".
Reste que l'Australien a encore une année de contrat chez Bahrein-Merida, mais si cette rumeur venait à se confirmer, l'ancien de chez BMC pourrait bien aller voir ailleurs...
