Un nouveau chapitre s'ouvre dans l'histoire de la course d'orientation. Les championnats du monde sont désormais séparés: il y aura des joutes en forêt à Östfold cette semaine, alors que les Mondiaux de sprint se disputeront en 2020 au Danemark.
Six titres seront ainsi attribués de mercredi à samedi dans les bois au sud d'Oslo. Cela concernera les distances longue et moyenne, ainsi que les relais, à chaque fois chez les dames et les messieurs.
Avec cette nouvelle donne, les objectifs se trouvent modifiés. Ainsi, la délégation suisse espère ramener quatre médailles de son déplacement en Norvège. Ce but semble ambitieux, mais possible. Christine Lüscher-Fogtmann, cheffe de performance à Swiss Orienteering, souhaite une médaille individuelle tant côté féminin que masculin, ainsi que deux en relais.
Chez les messieurs, les espoirs reposeront principalement sur Daniel Hubmann (36 ans) et Matthias Kyburz (29 ans), qui comptent douze titres mondiaux à eux deux. Hubmann semble disposer des meilleures chances, car Kyburz s'est blessé à un pied il y a un mois et vient juste de revenir. "Avant la blessure, je visais une médaille en individuel et une en relais. Mais cela ne semble désormais plus très réaliste, même si je n'ai pas perdu espoir", a-t-il expliqué.
Hubmann, qui compte 27 médailles dont huit en or aux Mondiaux, veut agrandir sa collection. "Les championnats du monde représentent toujours quelque chose de spécial. Beaucoup arrivent bien préparés. Mais ce qui est décisif, c'est de bien gérer mentalement la semaine. Je me réjouis de cette tâche", a-t-il dit.
Chez les dames, Simona Aebersold (21 ans) participera à ses premiers Mondiaux dans l'élite, après avoir cumulé neuf titres chez les juniors. La Bernoise s'est qualifiée pour les trois épreuves, mais elle affiche une certaine prudence en disant viser des résultats dans le top 10.
Sabine Hauswirth (31 ans), médaillée de bronze sortante sur la longue distance, attend surtout le relais. "Faire une médaille en relais en Scandinavie constituerait un sommet."