Les organisateurs des JO de Tokyo ont signalé jeudi la première infection au coronavirus lors du relais de la flamme olympique au Japon.
Le Comité d'organisation a déclaré qu'un homme d'une trentaine d'années qui avait participé au relais sur l'île de Shikoku avait été testé positif, sans préciser ni son rôle, ni son identité. Il s'est engagé à travailler avec les autorités médicales pour «prendre les précautions nécessaires pour organiser un relais de la flamme en toute sécurité», alors que les JO doivent s'ouvrir le 23 juillet.
Il s'agit du premier cas signalé en liaison avec le relais de la flamme olympique, qui a été interdit d'accès sur la voie publique dans certaines zones par crainte de la propagation du virus. La ville de Kyoto est la dernière en date à exprimer de fortes réticences, des médias rapportant que les autorités municipales vont demander que le relais ne se déroule pas sur la voie publique.
La semaine dernière, la flamme a été portée sur un parcours fermé dans un parc de la ville voisine d'Osaka, le public ayant été tenu à l'écart. Okinawa, dans le sud du Japon, et la ville de Matsuyama, dans l'ouest, ont également annulé le relais de la flamme olympique en raison de l'augmentation des cas de Covid-19.
Les organisateurs insistent sur le fait que le relais, qui implique environ 10'000 coureurs traversant les 47 départements japonais, peut être organisé en toute sécurité dans le cadre de règles antivirus très strictes. Ils ont prévenu que certaines parties du relais pourraient être suspendues si trop de spectateurs se rassemblent en un même lieu.