Pas moins de 22 jeunes rameurs internationaux indiens ont été contrôlés positifs à un produit dopant lors d'un camp d'entraînement l'été dernier.
Les contrôles ont révélé la présence de probénécide, un uricosurique utilisé pour le traitement de la goutte mais aussi un agent masquant interdit par l'Agence mondiale antidopage.
Le secrétaire général de la Fédération indienne, M.V. Sriram, a déclaré «qu'il y a une erreur» et qu'il est prêt à défendre les adolescents. «Nous sommes persuadés que cela provient d'un complément (alimentaire) qui est approuvé par les autorités sportives indiennes», a-t-il ajouté, soupçonnant un problème de dosage dans un lot.
Le directeur général de l'agence indienne antidopage, Navin Agarwal, a déclaré au Times of India que la fédération «doit chercher à savoir pourquoi un si grand nombre de jeunes sportifs étaient autorisés à consommer cette substance durant le camp».
Il s'agit d'un nouveau coup dur pour le sport en Inde où l'haltérophilie a aussi été confrontée à une série de scandales de dopage, tout comme l'athlétisme. L'aviron est un sport grandissant en Inde, à l'image du titre remporté par le quatre de couple aux Jeux asiatiques 2018.