Nommé à la tête du Conseil de fondation du Béjart Balley Lausanne, Giancarlo Sergi ne quittera pas la présidence de Swiss Basketball. Le patron du basket helvétique renoncera en revanche à sa place dans le comité exécutif, a-t-il expliqué dans les colonnes de 24 Heures et de La Liberté.
«Etre président de la Fédération et directeur du Béjart Ballet n'est pas incompatible», assure-t-il dans La Liberté. «Je n'aurai pas deux 100% à gérer», poursuit le Lausannois, précisant qu'il démarrerait à un taux réduit en septembre au Béjart Ballet (80%) et qu'il démissionnerait du comité exécutif de Swiss Basketball.
«Je n'aurai plus de rôle opérationnel à Swiss Basketball. Je me suis engagé à faire cela. En revanche, je conserverai la présidence du Conseil d'administration. La plupart des présidents de Fédération ont un job à côté», lance dans 24 Heures Giancarlo Sergi, qui a été réélu en juin pour un mandat de quatre ans à la Fédération.
Critiques
Le Conseil d'administration étudiera début septembre la possibilité de remplacer le comité exécutif par un secrétaire général. En attendant, son rival malheureux dans la course à la présidence, Wilhelm Pfeifer, ne décolère pas. «Il n'est pas possible d'assumer les deux jobs en même temps», tonne le président de l'association interrégionale alémanique ProBasket dans 24 Heures.
Giancarlo Sergi est, il est vrai, critiqué pour ne pas avoir mentionné lors de l'Assemblée générale de Swiss Basketball en juin qu'il était candidat au poste de directeur général du Béjart Ballet Lausanne. «Lors de l'Assemblée générale, j'étais loin d'être engagé» au BBL, se défend le Lausannois de 48 ans dans La Liberté.
Ce que confirme dans 24 Heures Solange Peters, présidente du Conseil de fondation du BBL: «Nous avons reçu un grand nombre de candidatures. La nomination finale a eu lieu en juillet. Avant celle-ci, plusieurs excellents candidats restaient en lice, ce qui justifiait pleinement la décision de M. Sergi de ne pas communiquer à ce sujet.»
ats