Tokyo 2021 Sha'Carri Richardson privée de JO

ATS

7.7.2021 - 07:00

Keystone-SDA

Déjà écartée du 100 m individuel, Sha'Carri Richardson ne participera pas non plus au relais aux JO de Tokyo. L'Américaine, contrôlée positive à la marijuana, n'a pas été sélectionnée pour le 4x100 m.

Sha'Carri Richardson a vu sa dernière chance d'aller aux JO de Tokyo s'envoler.
Sha'Carri Richardson a vu sa dernière chance d'aller aux JO de Tokyo s'envoler.
Keystone

La jeune sprinteuse de 21 ans, sensation du sprint mondial cette saison, avait reconnu vendredi avoir été contrôlée positive à la marijuana à l'occasion des sélections américaines fin juin.

Suspendue un mois à compter du 28 juin par l'Agence américaine antidopage (Usada), elle a vu ses résultats à compter du 19 juin être annulés. Y compris sa qualification pour le 100 m olympique, obtenue sur le tartan d'Eugene (Oregon).

Sa suspension prenant fin le 28 juillet, cela lui laissait théoriquement la possibilité participer au relais olympique du 4x100 m, les séries du relais débutant le 5 août. A condition d'être sélectionnée par la fédération américaine (USATF) et que ce choix soit approuvé ensuite par le comité olympique américain.

Mais l'USATF en a décidé autrement. Le nom de Richardson ne figure pas dans la liste des participantes au relais olympique 4x100 m dévoilé mardi soir. La médaillée d'or olympique 2016 du relais 4x100m English Gardner et Aleia Hobbs ont été nommées comme les deux choix discrétionnaires des deux coaches pour compléter le groupe de relais de six personnes.

«Maintenir l'équité»

Dans une déclaration, l'USATF a exprimé sa sympathie pour le cas de Richardson, mais a déclaré qu'elle avait la responsabilité de «maintenir l'équité» pour tous les athlètes.

«Je voudrais dire à mes fans, ma famille et mes sponsors que je m'excuse», s'était défendue Richardson après son contrôle positif à la marijuana. «A vous tous, je présente mes excuses pour ne pas avoir su comment contrôler mes émotions pendant cette période», a-t-elle ajouté.

La jeune femme a évoqué «un état émotionnel douloureux» après avoir appris la mort de sa mère biologique, pour justifier la prise de stupéfiant.