Sha'Carri Richardson pourrait bien devoir renoncer aux JO de Tokyo. La sprinteuse américaine a en effet été testée positive à la marijuana lors des sélections pour les Jeux, ont révélé de nombreux médias américains. L'athlète a ensuite reconnu les faits.
Sha'Carri Richardson est suspendue un mois à compter du 28 juin par l'Agence américaine antidopage (Usada). La championne a évoqué "un état émotionnel douloureux" après avoir appris la mort de sa mère biologique pour justifier la prise de stupéfiant.
Un peu avant ces aveux, le New York Times avait cité deux personnes ayant eu connaissance des résultats du test, initialement révélés par le journal The Gleaner à la Jamaïque.
Sha'Carri Richardson (21 ans) a remporté la finale du 100 m lors des Trials en juin à Eugene, obtenant ainsi son ticket pour les Jeux de Tokyo. En avril, elle était devenue la sixième femme la plus rapide de l'histoire sur la distance, en 10''72.
Gros risque pour Tokyo
La marijuana figure sur la liste des substances interdites de l'Agence mondiale antidopage, et un test positif peut entraîner une interdiction de concourir d'un mois à deux ans. Ce résultat positif lors des sélections est susceptible d'invalider la victoire de l'athlète aux trials, même si Richardson n'écope que de la sanction minimale.
Le New York Times a également rapporté que d'autres finalistes du 100 m féminin lors des sélections avaient été informées qu'elles avaient été promues dans le classement. Sha'Carri Richardson a publié un tweet énigmatique, déclarant à ses followers: "Je suis humaine".