Les deux candidatures à l'organisation des Jeux d'hiver 2026, Stockholm/Are et Milan/Cortina d'Ampezzo, font la part belle «à l'héritage et à la durabilité».
Elles proposent en outre «des réductions de coûts considérables», a estimé vendredi la commission d'évaluation du CIO dans son rapport.
Le Comité international olympique a publié vendredi, à un mois de l'élection de la ville hôte le 24 juin lors de la 134e session à Lausanne, le rapport de la commission d'évaluation des JO-2026, présidée par l'ancien rugbyman roumain, Octavian Morariu. Le rapport a été établi à la suite de visites de travail de la commission d'évaluation en mars et avril en Suède puis en Italie.
«Les deux projets font la part belle à l'héritage et à la durabilité et tirent parti de la tradition et de l'expérience des deux pays en matière de sports d'hiver, avec des sites de premier plan, utilisés pour des épreuves de Coupes du monde», a expliqué M. Morariu, cité dans un communiqué du CIO.
Les deux villes candidates «ont su mettre en adéquation leurs projets avec leur contexte et leurs objectifs à long terme, ce qui a permis des réductions de coûts considérables et un modèle d'accueil des Jeux plus durable, lequel correspond à la nouvelle réalité des Jeux», a ajouté le Roumain.
Selon le CIO, les budgets de fonctionnement proposés pour les Jeux, et qui ne comprennent pas le coût de construction de certains équipements, sont «inférieurs de 20% en moyenne à ceux des villes candidates pour 2018 et 2022». Les JO d'hiver 2018 ont eu lieu à Pyeongchang (KOR) et ceux de 2022 auront lieu à Pékin (CHN).
Les Jeux d'hiver 2014, qui avaient eu lieu à Sotchi (RUS), ont probablement été les plus chers de l'histoire, avec des dépenses atteignant 50 milliards de francs, montant intégrant à la fois les dépenses de fonctionnement et d'équipements.
Pour éviter de telles dépenses, le CIO encourage de plus en plus l'utilisation d'équipements existants ou temporaires et autorise même l'organisation de certaines épreuves dans un autre pays que le pays organisateur. Ainsi la Suède, qui ne dispose pas de piste de bobsleigh, s'est associée avec Sigulda, en Lettonie, qui accueillera le bobsleigh, la luge et le skeleton.