L'Unité d'intégrité de l'athlétisme (AIU) souligne que «téléphoner» à un athlète pour le contrôler «n'est pas obligatoire», après que Christian Coleman s'est plaint des conditions de son dernier contrôle antidopage manqué. L'AIU a suspendu provisoirement le champion du monde du 100 m.
«Nous ne commentons pas de cas en cours», a indiqué l'AIU à l'AFP. Elle rappelle néanmoins certaines règles en vigueur pour les contrôles antidopage, notamment que les athlètes doivent indiquer chaque jour un lieu et un créneau d'une heure où ils peuvent être contrôlés de façon inopinée.
«Les directives de l'Agence mondiale antidopage (AMA) sont claires, téléphoner à l'athlète est laissé à l'appréciation du contrôleur mais n'est pas obligatoire (...) l'absence d'un coup de téléphone n'est pas un élément de défense contre l'affirmation d'un contrôle manqué», indique l'AIU.
Suspendu provisoirement mercredi pour trois manquements à ses obligations de localisation antidopage en moins d'un an et menacé de rater les prochains JO à Tokyo, Christian Coleman a accusé sur Twitter l'AIU d'avoir volontairement provoqué un contrôle manqué le 9 décembre dernier. «Je pense que la tentative du 9 décembre a été délibérée, pour me faire rater un contrôle. Ne me dites pas que j'ai 'raté un contrôle' si vous vous faufilez devant ma porte à mon insu», a-t-il écrit.