Le choc. Le centre du Racing 92 et du XV de France Virimi Vakatawa a dû mettre un terme à sa carrière «pour motif cardiologique» à 30 ans et après 32 sélections avec les Bleus.
«Il doit arrêter sa carrière en France pour motif cardiologique (...) Une anomalie cardiaque avait été détectée avant le Mondial 2019 au Japon. Cette anomalie, qui n'est pas liée au rugby, a été surveillée mais il s'agit d'une pathologie évolutive», a expliqué le médecin du Racing 92 Sylvain Blanchard en conférence de presse.
L'annonce, la veille, de cette fin de carrière aussi prématurée qu'inattendue a fait l'effet d'une bombe. Pour le rugby français en général, pour le Racing en particulier.
«C'est dur pour moi de parler. Ce matin, je me suis levé à 8 heures et je savais que je ne serais pas sur le terrain avec les autres», a indiqué Vakatawa, entouré par son président Jacky Lorenzetti, son entraîneur Laurent Travers et le sélectionneur du XV de France Fabien Galthié.
«Le plus dur a été de l’annoncer à mes coéquipiers»
«Mais le plus dur, c'était hier: quand j'ai dû annoncer à mes coéquipiers que je devais arrêter. J'ai passé beaucoup de temps avec eux sur le terrain, en dehors... Ce n'est pas facile», a-t-il ajouté, visiblement ému.
A ses côtés, Fabien Galthié, des trémolos dans la voix, a rappelé que Vakatawa avait disputé ses trois derniers matches sous ses ordres, «en équipe de France au Japon et contre l'Angleterre avec les Baabaas».
«Virimi a fait rêver beaucoup d'enfants. C'était un joueur clé de notre aventure, de notre histoire et un homme formidable. Ce qu'il vit actuellement, il peut le partager, il peut continuer à être un exemple et dire aux enfants : «Profitez». Il a encore beaucoup à partager», a ajouté le patron des Bleus.
Vakatawa devrait d'ailleurs rester près des terrains de rugby. C'est en tout cas son souhait et celui du Racing.