Le protocole sanitaire de la saison 2022 a été dévoilé vendredi par l'UCI. Les contraintes liées à la lutte contre le covid-19 sont allégées en raison de la vaccination massive du peloton et de l'encadrement des équipes.
L'UCI souligne toutefois que «lorsque les lois nationales du pays hôte d'un événement sont plus strictes que les règles de l'UCI, ce sont les premières qui priment». Ainsi, l'obligation vaccinale peut être imposée dans un pays pour participer à une épreuve sur son sol. Ce qui pourrait être le cas du prochain Tour de France.
«Si les lois nationales sont moins strictes, ce sont les règles de l'UCI qui s'appliqueront», a ajouté l'UCI, qui a encouragé les équipes à veiller «à ce que le plus grand nombre possible de coureurs du peloton soient vaccinés» et a recommandé «fortement» la troisième dose de vaccin.
L'allègement des contraintes porte notamment sur le nombre de tests PCR auxquels doivent se soumettre concurrents et staffs. «Un coureur correctement vacciné aura environ une quinzaine de tests à faire dans l'année, c'est sans commune mesure avec ce que les coureurs ont subi l'année dernier, une diminution de facteur 3 ou 4», a précisé le Dr Xavier Bigard, directeur médical de l'UCI.
Le Dr Bigard soulignant que la proportion de coureurs et de membres d'équipes vaccinés se situe «entre 87 % et 89 %» de l'effectif.
ATS