Sprinters, rouleurs, baroudeurs, grimpeurs, toutes les catégories sont servies par le menu de la deuxième semaine de course du Giro qui a observé lundi à San Salvo, sur la côte adriatique, sa première journée de repos.
Une occasion pour les sprinters, peut-être deux voire trois
Le Giro reprend mardi par une étape mixte de 177 kilomètres, ouverte aux sprinters et plus encore aux puncheurs, entre Lanciano et Tortoreto. Le circuit final comporte cinq ascensions pentues mais brèves avant le retour près de la ville proche de l'Adriatique.
Rien de tel, en revanche, le lendemain pour rejoindre Rimini, la ville du «maestro» Federico Fellini mais aussi le lieu du décès de Marco Pantani en 2004. Le parcours est plat à la différence de celui de la 13e étape, qui mène vendredi à Monselice. Avec deux «murs» avant les 16 derniers kilomètres.
«J'ai coché une étape, il peut y en avoir deux», estime Arnaud Démare, le vainqueur des trois premiers sprints massifs.
Deux journées pour grimpeurs
Jeudi, le Giro roulera sur les routes de l'arrière-pays de Romagne empruntées par la cyclosportive des «Nove Colli» réputée pour son exigence. Cinq ascensions figurent au programme de cette étape de moyenne montagne tracée en boucle autour de Cesenatico, la ville de Pantani.
Dimanche, la 15e étape arrive à Piancavallo, la station de ski du Frioul. Lors de la dernière arrivée du Giro, l'Espagnol Mikel Landa avait gagné l'étape au bout des 14,4 kilomètres (à 7,8 %) de l'ascension finale et le Néerlandais Tom Dumoulin cédé -provisoirement- son maillot rose.
Une étape pour les rouleurs
Les rouleurs et aussi les coureurs du classement général jouent gros dans les vignobles du Prosecco. De Conegliano à Valodbbiadene, le parcours des 34,1 kilomètres, le plus long des trois contre-la-montre du Giro, comporte un passage pentu (à 19 %) dans sa partie initiale.
En 2015, le futur vainqueur de l'épreuve, l'Espagnol Alberto Contador, s'était emparé du maillot rose, dans le même lieu, au terme d'un contre-la-montre sensiblement plus long (59,4 km).