JO 2028 Une course à pied à obstacles pour remplacer l'équitation

ATS

3.5.2022 - 12:51

Une course à pied à obstacles va être testée pour remplacer l'épreuve d'équitation du pentathlon moderne après les Jeux olympiques de Paris 2024, a annoncé lundi la Fédération internationale de pentathlon moderne (UIPM).

Aux JO de Los Angeles en 2028, une course à pied à obstacles va être testée.
Aux JO de Los Angeles en 2028, une course à pied à obstacles va être testée.
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«Deux variantes de la course à obstacles ont été sélectionnées pour être testées parmi plus de 60 propositions de remplacement de la discipline d'équitation dans le pentathlon moderne», indique l'UIPM dans un communiqué.

Aucun autre détail n'est donné sur les formats envisagés pour cette course à pied, qui s'apparentera à un parcours du combattant, mais il sera possible de s'en faire très rapidement une idée puisque «les tests commenceront immédiatement après la finale de la Coupe du monde de pentathlon 2022 de l'UIPM à Ankara (TUR), fin juin».

«Après des tests complets, une décision finale sera prise par le congrès de l'UIPM», indique la fédération.

Cette refonte de la cinquième discipline du pentathlon moderne aux côtés de l'escrime, du tir, de la course et la natation, fait suite au scandale provoqué lors des Jeux de Tokyo par l'affaire Saint Boy, du nom du cheval qu'une cavalière allemande et son entraîneuse avaient frappé.

L'Allemande Annika Schleu était alors en tête de la compétition mais a eu toutes les peines du monde à contrôler sa monture, tirée au sort comme le veut le règlement dans une liste de chevaux mis à disposition par les organisateurs. Une spécificité posant des questions d'équité entre les compétiteurs.

Pour l'heure, le pentathlon moderne n'est pas assuré de sa présence aux JO 2028 de Los Angeles. Comme la boxe et l'haltérophilie, il ne figure pas dans la liste des 28 sports olympiques initiaux en Californie.

Mais ces sports pourront «être potentiellement inclus» au programme de Los Angeles lors de la session du Comité international olympique (CIO) de 2023, s'ils donnent suffisamment de gages de réforme, a expliqué en décembre le président du CIO Thomas Bach.