Les spécialistes de beachvolley reprennent la compétition cette semaine à Doha avec un tournoi 4 étoiles. Mais les incertitudes sont nombreuses en raison de la pandémie, et cela concerne aussi la suite de cette saison olympique.
Les meilleures paires mondiales se sont mesurées pour la dernière fois en septembre 2019 lors de la finale du World Tour. Depuis, rien ! A Doha, l'élite internationale se réunit donc pour la première fois depuis un an et demi. Dès lors, il est difficile de faire des pronostics quant à l'état de forme des protagonistes.
Tous les meilleurs seront au rendez-vous tant chez les dames que chez les messieurs, à l'exception des Australiens qui n'ont pas le droit de voyager. «La comparaison avec les meilleurs est très importante afin de savoir où nous en sommes», résume Sebastian Beck, le nouveau directeur du beachvolley à Swiss Volley.
Doha est pour l'instant le seul tournoi qui a été fixé par la Fédération internationale (FIVB). La suite du calendrier reste ouverte et dépendra de l'évolution de la situation sanitaire. Les organisateurs sont tous évidemment confrontés à de gros problèmes.
«On attend que la FIVB présente prochainement un calendrier. Mais une grosse incertitude règne», explique Sebastian Beck. A priori, un tournoi pourrait se jouer en avril au Mexique avant d'autres en Pologne, Russie et République tchèque. Le rendez-vous traditionnel prévu à Gstaad reste planifié du 6 au 11 juillet. Les meilleurs Européens partiront en principe à la chasse aux médailles à Vienne peu après le tournoi olympique de Tokyo.
La qualification pour les JO dans le viseur
Selon le plan actuel de la FIVB, la qualification olympique court jusqu'à mi-juin. Comme il n'est pas clair de savoir combien de tournois pourront effectivement se dérouler, celui de Doha prend d'autant plus d'importance.
Les Suissesses Nina Betschart/Tanja Hüberli (numéro 7) et Joana Heidrich/Anouk Vergé-Dépré (12) sont bien placées dans la course à un ticket olympique. Par contre, le duo masculin Mirco Gerson/Adrian Heidrich a besoin de marquer de gros points et espère donc réussir un excellent résultat au Qatar.
Après cette longue pause, les Suisses ne savent pas précisément où ils en sont. Ils ont bien travaillé à l'entraînement, mais rien ne remplace la compétition, comme on le sait.