Tokyo accueillera le 8 novembre un tournoi de gymnastique qui sera le premier événement sportif international organisé dans le pays depuis le début de la pandémie de coronavirus. Il se tiendra huit mois avant les Jeux olympiques.
Trente-deux gymnastes de quatre pays (Chine, Japon, Etats-Unis, Russie) se rencontreront dans ce tournoi dont le déroulement sera scruté dans le monde entier, alors que les modalités d'organisation des JO, désormais prévus du 23 juillet au 8 août après leur report d'un an, ne sont toujours pas connues.
Le président de la Fédération internationale de gymnastique (FIG), le Japonais Morinari Watanabe, espère que ce tournoi, intitulé «Compétition de l'amitié et de la solidarité», pourra servir de référence pour les autorités olympiques.
«C'est notre façon d'aider le monde à rebondir, alors que le coronavirus l'a mis au fond du trou», a-t-il déclaré au cours d'une conférence de presse sur internet. «Je serai heureux que cela permette de contribuer à l'organisation des Jeux».
De strictes mesures sanitaires seront appliquées. Avant d'arriver au Japon, les gymnastes devront passer plusieurs tests du Covid-19, tests qui deviendront quotidiens une fois sur place. Ils ne pourront se déplacer qu'entre leurs hôtels et le lieu du tournoi ou les salles d'entraînement, à bord de véhicules spéciaux.
La quatorzaine que le Japon impose aux voyageurs étrangers seront levées pour les athlètes concernés, qui vivent déjà en isolement, à divers degrés, selon les organisateurs.
Entre 2000 et 3000 spectateurs seront autorisés à assister à la compétition au Yoyogi Gymnasium, la salle d'une capacité de 14'000 places qui doit accueillir les matchs de handball et de badminton pendant les Jeux. La gymnastique doit elle être organisée dans une autre salle fraîchement construite.