Michelle Gisin Michelle Gisin : «Je me suis dit d'arrêter d'être un bébé»

ats

11.2.2022 - 05:57

Lara Gut-Behrami était émue aux larmes après son titre olympique en super-G. «Je ne comprends pas vraiment ce qui se passe. Je réaliserai sûrement plus tard», a-t-elle lâché au micro de la RTS.

Lara Gut-Behrami pensait que sa performance ne suffirait pas.
Lara Gut-Behrami pensait que sa performance ne suffirait pas.
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Keystone-SDA, ats

La Tessinoise, qui a devancé de 0''22 sa dauphine Mirjam Puchner, a longtemps tremblé dans l'aire d'arrivée. «Ce n'était pas simple comme attente. J'ai déjà vécu des moments comme celui-ci dans le passé, et n'étais pas convaincue à 100% par ma manche», a-t-elle souligné.

«J'avais peur que ça ne suffise à nouveau pas, qu'il me manque un dixième», a poursuivi Lara Gut-Behrami, qui avait manqué l'or de la descente des JO 2014 pour 0''10 et avait échoué à 0''01 du bronze en super-G en 2018. «J'étais plus nerveuse à l'arrivée qu'au départ», a-t-elle même précisé.

Première Suissesse à cueillir l'or olympique en super-G, la blonde de Comano avait avant tout envie de profiter du moment présent. «Un de mes grands défauts était auparavant de ne pas savoir réaliser ce que j'accomplissais. Là, je vais savourer. Je penserai demain à la descente» prévue mardi prochain, a-t-elle conclu.



Gisin efface sa déception

En bronze dans ce super-G, Michelle Gisin était évidemment elle aussi aux anges. «C'est incroyable. Je ne pensais pas que le classement resterait comme ça», a lâché l'Obwaldienne, qui a commis une faute de ligne sur un mouvement de terrain pour se retrouver à 0''08 de la future médaillée d'argent Mirjam Puchner.

Michelle Gisin a donc su se ressaisir après sa déception du slalom (6e place). «A un moment, je me suis dit d'arrêter d'être un bébé. J'ai su voir que j'étais compétitive et ne pas penser au fait que j'avais manqué une médaille en slalom. J'ai pu skier l'esprit libre. C'est sûrement un moment inoubliable», a-t-elle souligné.