Les quatrièmes et très probablement derniers Jeux olympiques de Nelvin Galmarini (35 ans) ne sont pas déroulés comme le Grison l'aurait souhaité. Le champion olympique 2018 a été éliminé dès les qualifications du géant parallèle mardi. Il ne cache pas sa déception. «Je pourrais casser ma planche de rage», lâche-t-il.
Nevin Galmarini, que ressentez-vous après cette élimination ?
«Je suis très déçu. Au départ de la première manche, j'ai poussé trop tôt, comme un jeune de 16 ans. J'ai ensuite dû prendre beaucoup de risques pour reprendre du temps. Ce départ raté m'a obligé à être dans la réaction pendant les deux manches. C'est dur, mais je dois l'accepter. Je n'étais pas le favori et j'ai dû prendre des risques.»
Est-ce que ces Jeux de Pékin seront les derniers de votre carrière ?
«Pour l'instant, je suis trop déçu pour penser à ça. Actuellement, je pourrais casser ma planche de rage ou pleurer. Je vais ressasser cette course pendant encore quelques heures. Mais pour en venir à cette question difficile, donnez-moi encore un peu de temps. J'en ai besoin, et j'ai aussi besoin de ma famille. Honnêtement, dans quatre ans, à 39 ans, je ne me vois pas vraiment participer aux Jeux olympiques, même si je les associe à de superbes émotions.»
Avec des blessures qui ne vous ont pas épargné et des résultats mitigés en Coupe du Monde, les conditions de 2022 étaient différentes de celle de 2018, où vous étiez le grand favori. Est-ce que cela facilite la gestion de la déception ?
«Ce qui s'est passé à Pyenongchang ou à Sotchi (réd: où il avait décroché l'argent) n'a pas joué de rôle ici. Je n'ai jamais regardé en arrière de toute ma carrière. Il s'agit de réaliser une performance de haut niveau dans le présent. J'étais très bien préparé pour la course, et j'ai pris le départ avec une attitude parfaite. Je peux être fier de cela, mais pas de la mise en oeuvre...»