Les huit meilleurs tireurs des JO de Paris devront relever un défi supplémentaire. Désormais, la finale se déroule le lendemain des qualifications. Un élément supplémentaire à gérer pour Audrey Gogniat, troisième dimanche.
Le psychologue du sport Jörg Wetzel, qui se trouve avec la délégation de Swiss Shooting à Châteauroux, a une idée claire de la manière dont Audrey Gogniat doit maintenant se comporter quelques heures avant sa finale olympique: «La nuit qui précède la finale ne facilite pas les choses, mais pour Audrey cela ne doit être ni un avantage ni un inconvénient.»
Pour Wetzel, la Jurassienne doit passer par trois étapes: «D'abord faire une pause, puis analyser à nouveau la compétition, et enfin se recentrer».
Wetzel considère l'isolement de Châteauroux, à l'écart du village olympique, comme un atout: «Le calme est un avantage», souligne-t-il: «Je connais trop de sportifs qui se sont laissé trop distraire.»
«Garder l'esprit libre»
Audrey Gogniat semble être préparée à la situation à laquelle elle est désormais confrontée. « Je veux garder l'esprit libre», a-t-elle indiqué, après avoir signé son record personnel de 632,6 points pour les 60 tirs debout.
Son entraîneur Enrico Friedemann est, lui aussi, confiant: «C'est le chemin vers la finale qui est difficile», déclarait l'Allemand il y a deux semaines lors d'un entraînement à Bienne. «Audrey est jeune et mentalement forte. Si elle est en finale, alors tout est possible»