Retrouvez tous les faits insolites des JO de Pékin dans la gazette olympique «Pékin Express».
FETE A VAL
Environ 60 personnes étaient rassemblées devant un écran géant à Val d'Isère mercredi matin pour suivre le sacre de Clément Noël en slalom, d'après un communiqué de la station. Le skieur français a terminé son apprentissage du haut niveau dans la station savoyarde après ses 15 ans. «En son honneur», les enfants du Club des sports ont descendu la Face de Bellevarde, sur laquelle Noël s'était imposé en décembre, lors le premier slalom de l'hiver.
MERCI NOEL
La mésaventure du nouveau champion olympique de slalom Clément Noël, sorti à deux portes de l'arrivée alors que la victoire lui tendait les bras en décembre à Madonna di Campiglio, avait fait un heureux, rappellent les médias japonais. Leur compatriote Yohei Koyama avait terminé 8e ce jour-là, le critère no 1 de sa fédération pour décrocher une place aux JO. Le parallèle s'est toutefois arrêté là: Koyama est sorti dès la première manche mercredi à Yanqing.
CONGE SABBATIQUE
Après avoir décroché sa deuxième médaille des JO avec l'argent du slalom mercredi, Johannes Strolz compte mettre son travail de policier dans l'extrême ouest de l'Autriche entre parenthèses. Depuis 2014, l'Autrichien est inscrit sur les registres de la police de la ville de Dornbirn, où il travaillait comme agent de la circulation l'hiver dernier, après avoir été écarté de l'équipe autrichienne en raison de ses mauvais résultats. «Je dois discuter avec les entraîneurs de l'équipe et planifier la saison à venir. Je dois aussi voir combien de temps il me reste pour mon travail de policier», explique-t-il. Mais le champion olympique du combiné ne manquera pas de «célébrer» ses Jeux avec ses «collègues du poste de police de Dornbirn», même si «l'essentiel restera la compétition.»
AUTOCENSURE
Le skieur freestyle Gus Kenworthy, au franc-parler assumé, se retient de critiquer la Chine en matière de droits de l'Homme pendant sa participation aux JO en raison des «risques réels» qu'il pourrait encourir. A la BBC, il a d'abord affirmé au début du mois qu'"en prenant position contre eux (la Chine et son gouvernement, NDLR) de manière concrète, on pourrait probablement apporter des changements positifs». Mais, depuis qu'il est sur place, le Britannique est plus prudent. «On est testés tous les jours pour le Covid, vous pourriez avoir un test positif et vous ne savez pas qui voit ces résultats. J'ai l'impression qu'il y a des risques réels à parler en ce moment», a-t-il confié. Kenworthy a toutefois promis qu'une fois revenu chez lui, il reprendrait là où il s'est arrêté, «en parlant après les Jeux.»
AVOCAT DE LA DEFENSE
Le titre du relais hommes en biathlon semblait promis à la Russie mardi, jusqu'à ce que son dernier relayeur, Eduard Latypov, manque cinq cibles sur huit tirs. Fair-play, le Français Antonin Guigonnat l'a défendu sur Instagram. «J'étais juste derrière toi, près de ton coach sur le pas de tir et c'était vraiment dur à regarder. Un moment terrible que seuls les biathlètes peuvent connaître. Notre sport est tellement difficile ! Aux fans russes, s'il vous plaît, soyez gentils avec lui !»