Retrouvez tous les faits insolites des JO de Pékin dans la gazette olympique «Pékin Express».
TEINTURE
Cheveux mi-bleus mi-verts pour ouvrir la Coupe du monde 2020, coupe mulet l'année suivante et «léopard des neiges» cet hiver, l'Américain River Radamus ne pouvait prendre son premier départ olympique sans chevelure à la hauteur de l'événement. Le jeune skieur de Vail --comme Mikaela Shiffrin-- a opté pour une teinture à motifs zèbre et s'est glissé à la 15e place du super-G remporté par l'Autrichien Matthias Mayer.
SUPPORTRICE
Dans le couple formé par le no 1 mondial de la descente et du super-G, le Norvégien Aleksander Aamodt Kilde, et la leader du classement général, l'Américaine Mikaela Shiffrin, le sprint semblait serré pour savoir qui décrocherait sa première médaille olympique. Les deux ayant manqué leur première occasion hier (Kilde 5e en descente, Shiffrin sortie en géant), c'est le Norvégien qui a obtenu le bronze du super-G mardi. «Un bronze qui vaut plus que de l'or, capturé par un homme en or», l'a félicité sur Instagram l'Américaine, engagée mercredi en slalom.
VELO
Le Slovène Primoz Roglic, 2e du Tour de France 2020, a félicité Johan Clarey, le Français devenu vice-champion olympique de descente lundi, dans une story Instagram, avec une photo des deux sportifs partageant une sortie à vélo. «C'était l'été dernier quand il était venu reconnaitre l'étape du Tour qui arrivait à Tignes, une opération montée par la station», a expliqué le Français à l'AFP. «On a fait la montée finale depuis les Brévières avec son équipe. J'ai fait la montée avec eux, j'en ai bavé fort, eux ils étaient en récup. Moi pour ne pas les embêter j'ai voulu monter à leur rythme, donc j'étais à fond. C'était un super moment, il a été adorable. C'est un immense champion, ça m'a fait plaisir qu'il me félicite.»
INSAISISSABLE
Passée de l'anonymat à la lumière de la flamme olympique dont elle a été la co-dernière porteuse, la fondeuse chinoise Yilamujiang Dinigeer est insaisissable depuis la cérémonie d'ouverture. Après sa 43e place du skiathlon au lendemain des projecteurs du «Nid d'oiseau», la sportive ouïghoure, comme les trois autres Chinoises engagées, n'était pas apparue à l'issue de la course en zone mixte – serpentin longeant longeant les médias par lesquels les athlètes ont l'obligation de passer. Cette fois, après sa 56e place en qualification du sprint mardi, elle a bien emprunté le corridor: au pas de charge et sans porter attention aux sollicitations des journalistes, voulant lui parler. Yilamujiang Dinigeer appartient à une minorité ethnique que les pays occidentaux ayant boycotté diplomatiquement les Jeux, Etats-Unis en tête, estiment victime de violations des droits de l'homme. Son choix comme dernière porteuse de la flamme peut s'apparenter à un pied de nez de Pékin vis-à-vis de ces accusations.