Mené 0-2 par la lanterne rouge Almeria, le Real Madrid a dû s'employer dimanche pour arracher la victoire dans le temps additionnel (3-2). Une remontada qui suscite la polémique. Explications.
«Un cambriolage» (Mundo Deportivo), «Un braquage» (Sport), «Remontada de la VAR» (AS) : la victoire du Real Madrid face à Almeria dimanche (3-2) fait scandale. La «Casa Blanca» est accusée par le club andalou et une grande partie de la presse espagnole d'avoir été aidée par la VAR pour arracher les trois points. Trois décisions arbitrales suscitent la polémique.
Tout commence à la 53e minute de jeu, alors qu'Almeria mène encore 0-2. Hernandez Hernandez, en charge de la VAR ce soir-là, appelle son collègue pour une possible main de Kaiky. Alors que les Andalous réclament eux une faute d'Antonio Rüdiger, l’homme en noir, Monsieur Hernandez Maeso, décide d’accorder un penalty au Real Madrid, que Jude Bellingham transformera dans la foulée. Ça fait 1-2.
Quelques minutes plus tard, la lanterne rouge croit reprendre son avantage au Bernabeu. Mais c'était sans compter sur une nouvelle intervention du VAR. Le but de Sergio Arribas est finalement annulé pour une faute de Dion Lopy sur Jude Bellingham au départ de l'action. Ça fait toujours 1-2.
A la 67e minute, Vinicius égalise sur un centre d'Aurélien Tchouaméni... du haut du bras. Un but d’abord refusé par l’arbitre de champ. Mais appelé par le VAR, encore, il revoit finalement sa décision. «Pour moi, il n’y a pas de faute d'attaque. Il frappe avec l'épaule et c'est un but valable. Je vais signaler un but, il n'y a pas de faute», peut-on entendre déclarer Hernandez Maeso dans des audios révélés par la fédération espagnole de football (RFEF). Ça fait 2-2. Dani Carvajal marquera finalement le but de la victoire au bout du temps additionnel.
Ces décisions ont provoqué de vives réactions chez le battu. «Nous avons réalisé un grand match. Mais quelqu’un a décidé que nous ne pouvions pas gagner aujourd’hui. Rien à ajouter», a notamment pesté le défenseur Marc Pubill au terme de la rencontre.
«L'arbitrage ? Rien à dire. Vous avez vu comme moi ce qui s'est passé, c'est le meilleur résumé. Je n'ai pas l'habitude de parler des arbitres. Je n'ai pas les mots pour dire ce qui s'est passé. Ce n'est pas la première fois que quelque chose comme ça m'arrive ici», a pour sa part fustigé l'entraîneur Gaizka Garitano, expulsé dans le temps additionnel pour... protestation !