La Coupe du monde masculine fait escale à Garmisch ce week-end pour deux slaloms samedi et dimanche. Un programme atypique où les Suisses doivent pourtant briller.
Lorsque l'on évoque Garmisch et Coupe du monde masculine, on pense généralement à des courses de vitesse sur la piste Kandahar. Une étape traditionnelle pour les athlètes plutôt amateurs des skis longs. Depuis les Mondiaux de 2011, il y a eu neuf descentes, un Super-G et cinq géants avec deux victoires pour Pinturault et trois pour Marcel Hirscher qui a souvent creusé des écarts monstrueux sur cette piste.
Tout cela pour dire qu'il n'y a pas beaucoup de repères pour les slalomeurs puisque la dernière course date d'il y a onze ans. Cela veut dire que seuls les anciens comme Giuliano Razzoli ou Alexis Pinturault auront un petit avantage au moment de s'élancer. Mais dans la cour des favoris, on citera quand même les suspects usuels que sont Clément Noël, tout frais champion olympique, Linus Strasser sur ses terres, l'Autrichien Johannes Strolz et les Norvégiens Foss Solevaag et Kristoffersen.
Sans oublier les Suisses, un peu malheureux en Chine avec la 5e place de Loïc Meillard à 0''10 du podium et la 6e de Daniel Yule à 0''16 de cette fameuse boîte. Et puis aussi les autres hommes de l'équipe de Matteo Joris, privés de JO en raison des quotas stricts par nation. On pense ici à Tanguy Nef, Sandro Simonet, Reto Schmidiger ou encore Marc Rochat. A voir aussi comment vont réagir Ramon Zenhäusern et Luca Aerni après les épreuves chinoises.
Les Suisses seront neuf au départ. Les huit athlètes précités seront rejoints par un neuvième slalomeur qui reste à définir.