Justice Neymar nie toute irrégularité

ATS

18.10.2022 - 17:33

Affirmant qu'il ne participait pas aux négociations et signait ce que son père lui demandait, Neymar a nié mardi, devant la justice espagnole, avoir commis toute irrégularité lors de son transfert au Barça en 2013.

Neymar a nié avoir commis toute irrégularité lors de son transfert au Barça en 2013.
Neymar a nié avoir commis toute irrégularité lors de son transfert au Barça en 2013.
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«Mon père s'est toujours occupé» des négociations de contrats, «je signe ce qu'il me dit» de signer, a assuré, lors d'une brève audition devant un tribunal de Barcelone, le joueur brésilien.

Vêtu d'un costume sombre, il a par ailleurs affirmé ne pas «se souvenir» d'avoir participé aux négociations de l'accord d'exclusivité scellé en 2011 avec le Barça en vue de son futur transfert.

Cet accord est l'un des sujets au centre de ce procès, qui s'est ouvert lundi et cherche à déterminer si la société d'investissement brésilienne DIS – détentrice de 40% des droits du joueur lorsqu'il jouait au sein du club brésilien de Santos, avant son départ à Barcelone – a été escroquée durant cette opération.

«Neymar n'a jamais participé aux négociations», a confirmé le père du joueur, également poursuivi avec sa femme dans cette affaire.

Deux ans de prison

Accusant l'attaquant brésilien de corruption, le parquet a réclamé deux ans de prison et 10 millions d'euros d'amende à son encontre. Les peines de deux ans ou moins ne sont pas exécutées en Espagne lorsque le casier du condamné est vierge.

Outre ses parents, deux ex-présidents du Barça – Sandro Rosell et Josep María Bartomeu – et un ex-dirigeant du club brésilien de Santos, Odilio Rodrigues Filho, sont aussi jugés à ses côtés.

Initialement prévue vendredi au plus tôt, l'audition du joueur a été avancée à la demande de ses avocats qui ont mis en avant ses impératifs footballistiques avec le PSG, vendredi en championnat et mardi en Ligue des champions.

«Ney» n'aura maintenant plus besoin d'assister au procès et pourra simplement s'exprimer, s'il le souhaite, à la fin des débats, prévue le 31 octobre, par vidéo-conférence.