Lucien Favre fera face à une double mission à Nice: cultiver le beau jeu pour rester fidèle à l'ADN du club et hisser son équipe dans le trio de tête de la Ligue 1 !
Lors de son intronisation officielle, Lucien Favre s'est livré sans retenue. «Le projet porté par Ineos est énorme, avoue-t-il. D'ici deux ans, le club doit terminer parmi les trois premiers de la Ligue 1.» Le Vaudois bénéficiera du concours de deux adjoints qu'il a choisis, Christophe Moulin et Arjan Peco, qu'il a dirigé il y a plus de vingt ans à Yverdon, pour relever ce défi.
«Revenir à Nice est spécial, ajoute-t-il. Je garde un très beau souvenir de ma première expérience tant sur le plan sportif que sur le plan humain. Dès que la proposition de Nice est venue sur la table, je n'ai pas hésité.»
La grande différence entre 2016 et 2022 réside, bien sûr, dans le poids de l'actionnaire. Ineos entend donner les moyens à Lucien Favre d'imposer à nouveau sa griffe. «Il y aura des transferts», salive le Vaudois qui a précisé qu'un éventuel départ des deux grands espoirs du club, Khéphren Thuram et Amine Gouiri, était exclu.
Sur le plan du système de jeu, Lucie Favre a rappelé ses préférences pour le 4-3-3 ou le 4-2-3-1. «Ce sont les systèmes les plus fiables, dit-il. Mais rien n'interdit aussi de gagner des titres avec une défense à trois. Le football est en perpétuelle évolution. Je m'efforce de la suivre. De m'améliorer. Le break que je me suis accordé après mes cinq ans Nice et à Dortmund était, à ce titre, indispensable.»