L'AS Saint-Etienne devra disputer son dernier match à domicile à huis clos le 14 mai contre Reims après les jets de fumigènes de certains supporters samedi contre Monaco (défaite 4-1), énièmes débordements d'une saison de Ligue 1 agitée en tribunes.
La lutte pour le maintien se terminera sans spectateurs pour les Verts, punis lundi par la Ligue de football professionnel (LFP) après les incidents de samedi soir. La rencontre a été interrompue à deux reprises, pendant plus d'une demi-heure la seconde fois, alors que le groupe de supporters Green Angels fêtait ses 30 ans à grands coups de fumigènes et autres feux d'artifices.
En plus de devoir disputer trois de leurs quatre derniers matches de la saison à l'extérieur, les Stéphanois joueront dans le silence leur ultime rencontre à domicile, pour la 37e journée, face aux Champenois, le 14 mai à 21h00, en attendant d'être fixés sur la sanction définitive.
Celle-ci sera rendue le 18 mai, à quelques jours de la dernière journée de Ligue 1, a annoncé la commission de discipline de la LFP qui a placé le dossier à l'instruction après une réunion d'urgence lundi. Le club a indiqué analyser les «recours susceptibles d'être engagés sans délai».
L'ASSE risque d'autres sanctions (amende, matches à huis clos supplémentaires, voire retrait de points) qui pourraient s'étirer sur la saison prochaine, ou s'appliquer dès la fin mai lors d'un hypothétique barrage contre un club de Ligue 2... si le club conserve sa 18e place jusqu'à la fin de la saison.
Le club du Forez, qui compte au classement quatre points d'avance sur le premier relégable, Bordeaux (19e), et deux points de retard sur Troyes (16e) et Clermont (17e), est d'autant plus exposé que ses supporters ultras ont déjà fait parler d'eux cette saison.
Le coup d'envoi du match contre Angers avait été retardé d'une heure le 22 octobre dernier, un match à huis clos avec sursis avait été décidé pour usage d'engins pyrotechniques lors d'un match contre Nantes fin décembre, et une sanction de fermeture de tribune pour deux matches avec sursis, pour des incidents similaires, avait été prononcée en février à l'encontre des Verts.