Les courses d'Adelboden de ce week-end marquent le grand début des classiques du mois de janvier. Et s'il y a bien un homme qui aime ces rendez-vous, c'est le Français Victor Muffat-Jeandet.
Vendredi matin, Adelboden était prêt à accueillir durant trois jours les meilleurs techniciens de la planète. Et si, cette année, les spectateurs ne déambulaient malheureusement pas par milliers en direction du Chuenisbärgli, Victor Muffat-Jeandet (31 ans) était lui bien présent.
Un rendez-vous que le Français ne raterait pour rien au monde, lui qui a fait de la station bernoise le point de départ de son habituelle montée en puissance depuis plusieurs saisons désormais.
"C'est effectivement un beau mois qui s'annonce, même si c'est un peu particulier de ne pas avoir de combiné à Wengen", avait confié le Tricolore, fin décembre, en marge du slalom nocturne de Crans-Montana.
Si le natif d'Aix-les-Bains se montrait alors enthousiaste à l'idée de retrouver l'Oberland bernois, c'est parce qu'il s'y sent comme à la maison. A Adelboden, Muffat-Jeandet reste ainsi sur quatre Top 10 consécutifs, dont une magnifique troisième place en géant l'hiver dernier.
Fin décembre, c'est toutefois en slalom que "Super Totor" se voyait briller cette année. "J'ai effectivement un peu moins l'harmonie en géant en ce moment. A l'inverse, je vais aborder tous les slaloms du mois de janvier à fond, discipline dans laquelle je me sens vraiment bien."
Malgré l'annulation des combinés cette saison en Coupe du monde, le Français pourrait enchaîner jusqu'à neuf courses en janvier. Un gros bloc qui ne faisait toutefois pas peur au skieur de Val d'Isère à l'heure de l'interview.
"J'ai l'habitude d'avoir un gros mois de janvier. Je commence donc à savoir gérer. Il y a effectivement ce gros bloc d'Adelboden, mais ensuite je n'aurai qu'une course par week-end. Je vais donc pouvoir profiter, je pourrai mettre le maximum d'énergie en course et bien récupérer en-dehors", avait alors expliqué Muffat-Jeandet.
Avant de revenir sur la suppression des combinés, l'un de ses terrains de jeu favori. "Le combiné des Mondiaux reste évidemment un objectif important pour moi. Je vais essayer de pallier l'absence de cette discipline au mieux, c'est-à-dire en faisant du Super-G à l'entraînement ou en course afin d'arriver prêt à Cortina. Ce sera toutefois étrange de s'élancer en combiné en Italie sans avoir pris de départ en Coupe du monde."
Mais avant de penser aux joutes mondiales (8 au 21 février), le Tricolore voudra assurément profiter des classiques de janvier pour monter sur son 11e podium de Coupe du monde.