Après plusieurs hivers de galères, Mélanie Meillard entame ce week-end à Levi la saison 2022/2023 de ski alpin sous de meilleurs auspices. Epargnée par les blessures cet été, la skieuse d’Hérémence a pu «repartir sur de bonnes bases».
Après les annulations successives des épreuves à Sölden, à Zermatt-Cervinia et à Lech/Zürs, la saison 2022/2023 de la Coupe du monde féminine de ski alpin devrait enfin débuter ce week-end à Levi, en Finlande. Au programme en Laponie, deux slaloms dans lesquels Mélanie Meillard se présentera dans le portillon de départ.
Pas épargnée par les blessures ces années passées, la Valaisanne a enfin pu bénéficier d’une préparation estivale optimale. «Espérons que ça reste ainsi, parce que ça ne s’est pas passé comme cela les derniers étés», confiait-elle au début du mois d’octobre lors d’une journée média à Dübendorf.
«Être reléguée dans le cadre B n’a rien changé du tout»
Ses pépins physiques à répétition ont eu comme conséquences sa rétrogradation dans le cadre B de Swiss-Ski. «Être reléguée n’a rien changé du tout par rapport au groupe d’entraînement. C’est juste qu’on a plus de séparations entre les groupes. Et nous (les cadres B), nous sommes le deuxième groupe Coupe du monde», a expliqué la technicienne de 24 ans. «Ca m’a changé deux-trois petites choses à côté, mais vraiment rien de gros sur les groupes d’entraînement et où je vais skier. Au final, je vais quand même prendre le départ en Coupe du monde.»
Mélanie Meillard, qui se sent bien physiquement, espère désormais réussir une meilleure saison que la dernière, où elle avait participé à sept courses en Coupe du monde mais en avait terminé qu’une seule (8e rang en slalom à Are). Cet unique résultat, obtenu en fin d’exercice, l’a néanmoins rassurée. «Ca m’a montré que le boulot que j’ai fait durant l’hiver était positif et que ça allait mieux. Le fait de bien finir m’a permis de repartir sur de bonnes bases. Il n’y a pas tout qui est parti, et ça fait toujours plaisir», a reconnu la skieuse d’Hérémence.
«Ce n’est pas une excuse, mais...»
«C’est vrai que j’ai eu plusieurs hivers compliqués avec ma blessure (au genou en 2018). Ca fait deux hivers que, pendant la préparation d’été, je me re-blesse au genou. J’ai donc à chaque fois commencé la saison avec un coup et j’ai dû recommencer presque tout à zéro, comme l’été passé (en 2021) quand j’ai remis les skis après ma chute à Diavolezza. Mon genou avait doublé de volume, j’avais mal. Ce n’est pas une excuse, mais au final ça casse toujours quelque chose en moi. Et pour cela, il faut se reconstruit. Espérons maintenant que ça sera de meilleurs pronostics pour cet hiver !», a-t-elle concédé.
Ce week-end, Mélanie Meillard, qui a mis davantage l’accent sur le slalom que sur le géant à l’entraînement, retrouvera ainsi l’une de ses pistes fétiches du Cirque blanc. Au pays du Père Noël, elle a intégré à trois reprises le top 10, dont une 5e place en 2017. L’occasion pour elle d’ouvrir un nouveau chapitre dans sa carrière ? «J’aime le ski, j’aime faire ça. Et c’est clair que j’ai envie de faire cela. J’essaie donc de me donner tous les moyens pour revenir à mon niveau d’antan.» Rendez-vous donc samedi dès 10h00...