L'ouverture de la saison de Coupe du monde à Sölden, durant le week-end, valait le détour à plus d'un titre. La FIS a ainsi présenté des projets très ambitieux.
Le président de la FIS Johan Eliasch a capté toute l'attention vendredi soir pour sa première grande apparition devant les médias dans ses nouvelles fonctions. Le richissime entrepreneur suédo-britannique, en dépit de sa discrétion naturelle, a affiché des projets révolutionnaires: il plaide pour un «prize money» aussi élevé en ski alpin qu'en tennis.
«Ce n'est pas logique que nos meilleurs skieurs gagnent en une saison ce que gagnent les meilleurs joueurs de tennis en une semaine», a lancé le dirigeant de 59 ans. Augmenter massivement les primes fait partie de ses priorités. Cela passe par un développement spectaculaire des ressources, dont les contours précis restent cependant à définir.
Moins de pollution
Le dirigeant envisage par exemple l'organisation d'épreuves de Coupe du monde à Dubaï, sous cloche, et dans d'autres lieux bien éloignés des cimes. «Le ski doit se réinventer pour rester attractif», a dit M. Eliasch.
Visionnaire ou doux rêveur, M. Eliasch a aussi clamé son intention que la FIS devienne en 2022 la première grande fédération sportive mondiale à afficher un bilan carbone neutre.