La saison de Coupe du monde de skicross commence mardi et mercredi à Arosa avec deux épreuves. Fanny Smith chez les dames et Ryan Regez chez les messieurs viseront la victoire finale.
L'impatience devient difficile à maîtriser. Cela trépigne à l'entraînement. Favorite du côté féminin, Fanny Smith a hâte d'en découdre dans les Grisons. Triste de ne pouvoir affronter la Suédoise Sandra Näslund, blessée, la Vaudoise aux deux gros globes de cristal s'attend malgré tout à des luttes acharnées, notamment avec la Canadienne Marielle Thompson. Cette année, plus que jamais avec la pandémie de Covid-19, il s'agira de s'adapter.
«J'apprécie Arosa depuis mes débuts, glisse la Villardoue. C'est une station qui m'a toujours plus ou moins réussi. Qu'il n'y ait pas de public ne change rien en course. Le ski cross est un sport de combat où l'on doit mettre de l'énergie.»
Dans le camp suisse, on attend une progression de la part de Sixtine Cousin et on se réjouit de voir le potentiel de la Bernoise Marie Karoline Krista, championne olympique aux derniers JOJ.
Chez les messieurs, Ryan Regez voudra confirmer son 2e rang au général l'an passé. Il sait que ses adversaires seront les Canadiens Kevin Drury et Brady Leman, ainsi que le Français Bastien Midol. Constat similaire pour Joos Berry, 7e du général la saison précédente.
Deux athlètes ne pourront pas être présents dans les Grisons, il s'agit de Marc Bischofberger, blessé à une épaule, et Romain Détraz, victime d'une rupture des ligaments en août et qui a dû tirer un trait sur sa saison.
Contrainte de remodeler le calendrier, la FIS a privilégié les stations européennes. Sur les huit étapes, les Suisses peuvent utiliser cinq fois la voiture. Restent au final Idre Fjäll en Suède, Sunny Valley en Russie et Bakuriani en Géorgie, un nouveau spot qui permettra de tester les installations avant les Mondiaux prévus là-bas en 2023.
Quant à l'édition 2021 des Championnats du monde, elle doit trouver une solution de remplacement. La Chine devait accueillir les athlètes au mois de février, soit une année avant les JO, mais la situation actuelle sur le front du Covid a fait que le pays asiatique, d'entente avec la FIS et le CIO, a préféré annuler ces épreuves pré-olympiques.
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