Les Mondiaux de ski nordique de Trondheim débutent jeudi avec déjà un point fort côté suisse. Nadine Fähndrich fait partie des candidates au podium en sprint, comme notamment les Suédoises.

Le printemps pointe le bout de son nez à Trondheim, où les températures sont largement supérieures à zéro. C'est a priori plutôt une bonne nouvelle pour Nadine Fähndrich (29 ans), qui devrait être à l'aise sur une neige molle pour le sprint en style libre. «Plus c'est mou, mieux c'est», a lâché la Lucernoise.
Mais de toute manière, la Suissesse a son mot à dire dans toutes les conditions d'enneigement, ainsi que dans les deux techniques. Victorieuse à cinq reprises en sprint sur la Coupe du monde, et notamment en janvier à Val di Fiemme, elle est consciente de son potentiel.
«En comparaison avec les autres, je suis une des athlètes qui ont une bonne capacité d'endurance», dit-elle, faisant référence à d'autres qui spéculent davantage sur la dernière ligne droite. «Par rapport à celles-ci, j'ai un petit avantage quand la piste est plus molle.»
Relax
Après un début de saison assez mitigé puisqu'elle a dû attendre fin décembre pour monter sur le podium, la Lucernoise est revenue sur le devant de la scène. «Je pense que je peux être un peu plus relax. Je ne suis plus aussi tendue qu'avant d'autres grandes compétitions dans le passé», a-t-elle indiqué.
Nadine Fähndrich est la seule parmi la délégation suisse en fond à avoir déjà obtenu une médaille aux Mondiaux. En 2021 à Oberstdorf, elle avait gagné l'argent en sprint par équipes avec Laurien van der Graaff.
Les favorites sont suédoises
Les principales rivales de la Suissesse jeudi seront les Suédoises, qui dominent le sprint depuis de longues années. Elles n'ont ainsi plus été battues dans les gros évènements depuis les Mondiaux 2019.
Championne olympique et mondiale, Jonna Sundling aura la pancarte de la grande favorite. Mais ses compatriotes Maja Dahlqvist et Linn Svahn auront leur mot à dire, de même que la Norvégienne Kristine Skistad. «Et dans un sprint en skating, il faut toujours compter avec Jessie Diggins», glisse Nadine Fähndrich, qui sait à quel point l'Américaine est motivée lors des grands rendez-vous.
La Lucernoise souligne que pas seulement le gain d'une médaille sera déterminant pour dire si elle est contente de sa performance. «Je veux être active et montrer ma meilleure course. Donner tout ce que j'ai et que cela fonctionne, voilà mon objectif.» Si elle y parvient, une médaille est possible.