Loïc Meillard est de retour à Schladming. Mardi, le Valaisan retrouvera les pentes du Planai où il avait remporté l’an dernier le slalom géant devant Gino Caviezel. Avec une cinquième place au slalom de Wengen comme meilleur résultat d’un hiver qui ne lui sourit pas vraiment, il espère un déclic mardi lors du géant ou mercredi lors du slalom.
Loïc Meillard, comment jugez-vous votre 8e place lors du slalom de dimanche à Kitzbühel ?
«Je suis déçu. Je n’ai pas été en mesure produire mon meilleur ski. C’est dommage.»
A Schladming, vous retrouvez une piste qui vous a réussi. Comment abordez-vous les deux courses de mardi et de mercredi ?
«C’est une piste sur laquelle j’ai réalisé de très belles choses. Les souvenirs demeurent, mais ils appartiennent au passé. Ce que j’ai réussi l’an dernier ne va pas me rendre plus rapide mardi et mercredi...»
L’an dernier lors de la première manche, vous aviez laissé tous vos adversaires à l’exception de Gino Caviezel à plus d’une seconde. Cette manche est-elle la plus belle de votre carrière ?
«Non. Elle était belle, c’est vrai, mais pas la plus belle. Il y avait de la glace et j’étais parvenu à trouver tout de suite le bon set-up.»
Marco Odermatt, Cyprien Sarrazin et Manuel Feller ont atteint une sorte d’état de grâce, ont trouvé le flow cet hiver. Avez-vous déjà traversé de tels moments ?
«Non pas à ce point. Jamais complètement... Je réfléchis peut-être trop. A chaque fois que je me suis approché d’une sorte d’état de grâce, je me suis pris un peu trop la tête pour retomber très vite les pieds sur terre.»
Nous en sommes à la mi-saison. Quel bilan tirez-vous de cette première partie de l’hiver ?
«Le début de saison en géant a été «compliqué». En slalom en revanche, j’ai connu de beaux moments. J’ai le sentiment que tout reste possible. Par le passé, j’ai prouvé que je pouvais gagner. Cet hiver, la réussite n’est pas au rendez-vous. Mais il ne m'a pas manqué grand-chose parfois. Mais c’est la loi du sport. Je sais aussi que je n’ai pas d’autre alternative que de travailler encore plus pour que les choses changent.»