La France a déposé officiellement au CIO son dossier de candidature pour accueillir les JO d'hiver en 2030. Elle devrait être en concurrence avec la Suisse et la Suède.
Ces JO se veulent «sobres», avec des sites à 95% existants. Ils sont prévus du Grand-Bornand en Haute-Savoie à Nice dans les Alpes-maritimes à 500 km de distance, a annoncé le président du CNOSF David Lappartient.
La France sera fixée dans un premier temps dans près de trois semaines, lors de la commission exécutive du CIO qui se tiendra à Paris du 28 novembre au 1er décembre et qui décidera avec quels candidats elle entrera en phase de dialogue. La France saura alors si elle continue ou non cette nouvelle quête après avoir obtenu les JO d'été qui se tiendront dans neuf mois à Paris.
«On va affiner le coût de ces JO lors du dialogue ciblé», a promis David Lappartient, alors qu'un budget initial de 1,5 milliard d'euros avait été annoncé. «Nous pensons que les JO d'hiver 2030 peuvent être aux JO d'hiver ce que Paris 2024 est aux JO d'été (...), ceux d'une complète réforme, dans un monde qui change (....) avec des jeux durables, économes», a assuré David Lappartient
«Il y a cette volonté de faire revenir 30 ans après les JO dans nos montagnes», a expliqué Laurent Wauquiez. La France a déjà accueilli les JO d'hiver trois fois : à Chamonix en 1924, à Grenoble en 1968 et à Albertville en 1992. «On sait qu'il y a de gros concurrents. On sait aussi qu'on va enchaîner avec les JO de Paris. On est à la fois très humble et très modeste. Il y a un grand élan», a assuré Laurent Wauquiez.
Le choix définitif du futur hôte de ces JO d'hiver 2030 interviendra lors d'une session du CIO en 2024, peut-être celle prévue en juillet à Paris si la France n'est plus dans le jeu. Dans le cas contraire, ce sera lors d'une session fixée hors de France si elle est toujours en lice.