Lara Gut-Behrami en a terminé avec les Championnats du monde. Neuf rendez-vous pour neuf médailles et une 5e place en géant pour refermer ce livre-là.
13.02.2025, 16:38
13.02.2025, 18:26
ATS
Certainement que sa 5e place à six centièmes du podium ne satisfait pas totalement la Tessinoise, compétitrice acharnée, mais Lara Gut-Behrami avait tout de même le sourire face à la presse. Grâce à son père.
«J'ai essayé de faire de mon mieux, mais j'ai fait des fautes qui m'ont coûté cher, a lâché la championne olympique de Super-G. A la fin, je suis quand même contente parce que j'étais au départ et que c'est papa qui a tracé la première manche. C'était génial comme dernière course.»
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Loin d'être submergée par les émotions, la Luganaise a prosaïquement rappelé que le week-end prochain la Coupe du monde reprenait ses droits avant de reparler de son père. «Ce n'est pas la fin de quelque chose, précise-t-elle. La semaine prochaine on recommence. Non vraiment, c'est plutôt la sensation de se dire qu'on a vécu tellement de choses. Je me suis souvenue de quand j'étais petite et que papa traçait. Et se dire que là c'est lui qui trace une manche aux Championnats du monde et que j'ai réussi à bien skier, même si ce n'est pas une médaille.»
La Tessinoise de 33 ans n'a pas encore l'âme nostalgique. «Je ne suis pas vraiment celle qui navigue dans les souvenirs, appuie-t-elle. Je devais me concentrer sur le présent. J'espère vivre ça une fois que ma carrière sera finie.»