Au lendemain de ses propos polémiques, Lara Gut-Behrami a été appelée à se justifier au terme du second entraînement en vue des descentes de Crans-Montana. La Tessinoise a assumé ses déclarations, avant de souligner les efforts consentis par les organisateurs.
"Franchement, c'était un désastre." Interrogée mercredi soir sur les conditions de la piste du Mont-Lachaux, Lara Gut-Behrami avait tenu des propos forts devant la presse. De quoi déclencher une vive polémique sur le Haut-Plateau, les organisateurs peinant à masquer leur stupéfaction.
Ce d'autant plus que les coéquipières de la Tessinoise - Michelle Gisin et Corinne Suter en tête - ne partageaient visiblement pas son avis. Bien au contraire même. "Si c'est un désastre ici, alors on ne peut plus faire de descente dans aucun autre endroit", avait ainsi botté en touche la Schwytzoise.
Appelée à se justifier jeudi à l'issue du deuxième entraînement en vue des descentes de Crans-Montana, la skieuse de Comano est restée droite dans ses bottes. "Mercredi, tout le monde a vu qu'il y avait de grandes différences de neige. J'ai simplement dit la vérité en disant que ce n'était pas top et que j'espérais que ça allait s'améliorer. Aujourd'hui (ndlr : jeudi), c'était d'ailleurs nettement mieux", s'est d'abord défendue la Suissesse de 29 ans.
Avant de revenir sur les termes employés la veille. "Le mot désastre ? Franchement, je pense qu'il faut être honnête quand les choses ne vont pas. Je n'avais pas l'intention de dire que les organisateurs travaillaient mal ou qu'ils étaient incapables. Avec mes coéquipières et avec les autres skieuses, on a simplement constaté mercredi qu'on avait déjà fait des entraînements sur cette piste dans de meilleures conditions. Mais je suis peut-être la seule à l'avoir dit... Si on me demande comment est la piste, je ne vais pas dire qu'elle est magnifique si elle ne l'est pas."
Si l'authenticité de la lauréate du Gros Globe de cristal en 2016 peut être louable, elle l'a assurément desservie dans cette situation. Mais ce n'est certainement pas un hasard si la native de Sorengo s'est montrée critique envers les organisateurs de Crans-Montana, des contentieux entre Lara Gut-Behrami et Marius Robyr étant publiquement connus.
Interrogée jeudi à ce sujet, la Tessinoise n'a toutefois pas voulu rajouter de l'huile sur le feu. "Marius Robyr ? Je ne le connais pas. Il n'y a donc rien de personnel", a-t-elle conclu.