Le combiné nordique a sauvé sa place au programme des JO 2026 de Milan, qui se rapprocheront encore de la parité avec 47% de participation féminine. Le CIO l'a annoncé.
Plus faible audience des derniers Jeux d'hiver à Pékin, cet alliage de saut à ski et de ski de fond était sur la sellette en raison de ses épreuves uniquement masculines et de sa base géographique étroite, quatre pays s'étant partagé les 27 dernières médailles attribuées.
Malgré «cette situation extrêmement préoccupante», la commission exécutive du CIO a décidé de maintenir ces trois épreuves en 2026, soit les individuelles sur petit et grand tremplin et l'épreuve par équipes.
«L'argument décisif» a été «la situation des athlètes masculins, pour qui les Jeux olympiques ne sont que dans trois ans et demi et qui s'y préparent déjà depuis de nombreuses années», a expliqué Karl Stoss, président de la commission du programme olympique.
La reconduction de ce sport au programme des JO 2030 – dont la ville-hôte n'est pas encore connue – dépendra en revanche «d'une évolution positive significative, notamment en ce qui concerne la participation et l'audience», précise le CIO.
Il n'est pas non plus question pour l'heure d'inclure des épreuves féminines, puisque les femmes «n'ont connu qu'un seul Championnat du monde à ce jour, avec la participation d'athlètes de dix fédérations nationales seulement», ajoute l'organisation.
Malgré cette entorse persistante à la féminisation, les JO 2026 progresseront vers la parité avec 47% de participation féminine contre 45,4% à Pékin, et quatre épreuves féminines supplémentaires.
Côté nouveautés et comme décidé en juillet 2021, le ski-alpinisme fera ses premiers pas olympiques avec un sprint hommes, un sprint femmes et un relais mixte.
En ski alpin, l'épreuve parallèle par équipes mixtes – largement critiquée pour son inéquité faute de pouvoir tracer des parcours identiques – va elle disparaître.